Bonjour tout le monde. Je m'appelle
Zelena Mills. Ce nom ne vous dit peut-être rien mais il fut un temps où l'on m'appelait
the Wicked Witch of the West comme dans
le magicien d’Oz. Sinon j'ai
dans les soixante ans ans et je vis dans
la Forêt enchantée, dans le palais de ma chère sœur.. En savoir plus sur ma vie ? Et bien je peux vous dire que je suis
célibataire et que je suis également
ancienne régente du monde d'Oz.. On me dit souvent que je ressemble à
Rebecca Mader mais ce n'est qu'une question de point de vue. Oh j'allais oublier, je prends je crédites :
tumblr : hqgifhunting, Il y a deux facettes de Zelena. Quand j’étais enfant, j’étais différente d’aujourd’hui. Mon père peut dire que j’ai toujours été malfaisante, mais ça n’était pas le cas. J’étais douce, calme et j’aimais aider les autres. Je vivais une vie simple et je me contentais volontiers de travailler dur. J'aimais faire plaisir aux autres. En revanche, j’ai toujours manqué cruellement de confiance en moi. Ma mère m’a toujours aidée à m’affirmer, peut-être parce qu’elle envisageait la possibilité que son mari lui survive et que je reste seule avec lui. Malheureusement, ça n’a pas suffit. J’étais trop sensible et émotive pour m’affirmer avant qu’il ne réussisse à me mettre en colère suffisamment. J’avais un caractère très souple à l’époque. Mais il serait aussi naïf de penser que les défauts qui ont pris le pas sur ma personnalité par la suite n’étaient pas déjà là quand j’étais jeune, dormants. Je suis une personne envieuse, c’est plus qu’évident. Mon envie d’obtenir tout ce qu’à Regina a fini par me faire virer au vert. Je suis jalouse de ma petite sœur qui m’a tout pris sans se douter une seconde de la vie que je menais alors qu’elle jouait à la petite princesse. Je vis dans le passé, dans les regrets, au détriment sûrement du reste. Je suis également déterminée, à un point obsessionnel. Lorsque j’ai un objectif, je m’en détourne très rarement. S’il m’arrive de dévier, je retourne toujours vers le droit chemin après réflexion. Je suis arrogante, même si je manque cruellement de confiance en moi. Je sais les domaines dans lesquels je suis douée, mais j’ai besoin d’obtenir la validation d’autrui pour me sentir bien. Ce n’est pas suffisant de savoir que je suis la meilleure, il faut que les autres le reconnaissent. Je suis aussi exceptionnellement douée en magie. La magie a toujours fait partie de moi, elle coule dans mon sang et je ne saurai m’en passer. C’est ma façon d’être et de respirer. Peut-être une drogue... Si on me privait de mes pouvoirs, je ne sais vraiment pas ce que je deviendrais. De plus, c'est l'une des domaines où je suis finalement supérieure à Regina, ce qui n'est pas négligeable.
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MADER Rebecca [color=firebrick]○[/color] Zelena Mills
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[color=firebrick]°•.[/color] Zelena Mills
Ma naissance est loin d’être particulièrement glorieuse. Fille d’un escroc qui se faisait passer pour un prince alors qu’il n’était qu’un vulgaire jardinier et d’une serveuse, fille de meunier, obsédée à l’idée d’épouser quelqu’un de plus haute naissance. Mais ça je ne l’ai appris que bien plus tard et nous y reviendrons un peu plus loin...
The happiest baby in all of Oz
J’ai grandi dans la merveilleuse cité émeraude du monde d’Oz, après qu’un bûcheron et sa femme soient tombés sur moi dans les bois. Je n’ai jamais eu la moindre raison de douter qu’ils n’étaient pas mes parents, même si mon père se montrait d’une certaine froideur à mon égard durant toute mon enfance. Toutefois, son comportement était grandement compensé par l’amour que me portait ma mère. Si de petits évènements étranges m’arrivaient de temps en temps sans que j'en ai conscience, je ne m’en souciais pas plus que ça et quand ma mère était témoin de ces épisodes, comme elle aimait à les appeler, elle me rappelait toujours de ne pas le dire à papa. En aucun cas. Et je ne lui ai jamais désobéi même si je ne comprenais pas pourquoi papa pouvait détester la magie alors que tout le monde était subjugué par le grand et terrible magicien d’Oz. Parfois, je me demandais si un jour, je ne serais pas comme lui. J’étais une enfant heureuse. J’appréciais de me promener dans les bois pour ramasser des herbes et de la nourriture, j’aidais ma mère à tenir la maison, rêvant de voyager. Je fabriquais même des jouets avec du bois pour donner à certains enfants du village.
Tout a changé quand ma mère est morte d’une maladie que le guérisseur ne put soigner. J’héritais de son rôle, tenant la maison et m’occupant d’un père vieillissant quand d’autres se mariaient et fondaient une famille. Personne ne s'était jamais intéressé à moi de cette manière de toute façon. Sans la présence de ma mère, la situation était devenue brusquement glaciale dans la maisonnée. Mon père ne paraissait pas être capable de surmonter la mort de son épouse et commença à boire sitôt ses corvées terminées pour oublier la réalité. Il n’avait jamais été tendre avec moi, mais au lieu de m’ignorer comme avant, il critiquait sans cesse tout ce que je faisais. Ma cuisine n’était pas aussi gouteuse que celle de maman. J’étais moins efficace. Je perdais du temps à cueillir des fleurs au lieu de tenir la maison. Je ne souhaitais que lui faire plaisir, mais il semblait que j’en étais parfaitement incapable. Au départ, je prenais garde à essayer de me contrôler et ne pas manifester ma magie quand mon père était présent, mais après quelques temps, un nouvel incident arriva. Il me confiait le soin de le raser une fois par semaine, quelque chose que maman avait toujours fait. Il avait toujours refusé que je m’approche de lui avec une lame à la main, maintenant il n'avait plus vraiment le choix. Ce jour là, je le rasais comme d’ordinaire et il examinait mon travail d’un œil blasé, se contentant de rajouter que j’avais oublié de raser un endroit alors que je n’espérais qu’un petit mot gentil de sa part. Ça devait être le destin, parce que ce morceau de peau pas rasé fut l’occasion d’apprendre exactement qui j’étais réellement, ou du moins de comprendre pourquoi celui que j’avais considéré comme un père avait toujours agi de façon indifférente avec moi. Je l’avais coupé et aussitôt un mouchoir s’était matérialisé dans ma main, sans même que je n’y pense. Avant même que je n’aie eu le temps de lui tendre, il s’était redressé pour reculer de moi comme si j’étais un véritable monstre. Je m’étais excusée, me rappelant la mise en garde de maman. Ça n’avait pas suffi. Ce n’était pas de ma faute, c’était plus fort que moi. Il avait raison, je ne le contrôlais pas, parce que la magie avait toujours semblé taboue dans cette famille. La façon qu’il avait de parler de moi, de mes pouvoirs, comme si cela faisait de moi cette créature imprévisible et effrayante me blessait plus que toute autre chose, avant du moins qu’il ne prononce cet adjectif. Malfaisante. J’avais demandé comment il pouvait oser dire une chose pareille à sa fille. Erreur.
Je n’étais pas sa fille. Ils m’avaient trouvée dans un panier, dans les bois après qu’une tornade m’y ait déposée. J’avais été abandonnée et la seule famille que j’avais aimée n’avait été qu’un mensonge. Cet homme m’avait toujours pensée malfaisante, alors même que je n'étais qu’un bébé innocent. Sans maman, il m’aurait abandonnée là pour finir dévorée par les loups. Cela m’avait dévastée. J’avais pleuré avant de dire que je préférais largement être malfaisante qu’être une alcoolique. La dispute s’était prolongée et chaque mot qu’il prononçait n’avait fait que planter une épine dans mon cœur qui saignait. Il avait osé faire comme si rien de tout cela n’avait eu lieu, m’ordonnant de reprendre mon calme et de préparer le petit déjeuner. J’avais senti de la colère monter, me poussant à quitter cet endroit maudit et partir à la recherche d’Oz pour qu’il me dise qui était ma vraie famille, celle qui voudrait de moi et de mes pouvoirs, espérant qu’ils me cherchaient quelque part.
I must give you away... to give me my best chance
J’avais suivi cette route en briques jaunes, essuyant rageusement mes larmes. Je n’avais jamais été au palais émeraude avant et avais regardé avec une sorte d’émerveillement cet endroit qui me permettrait de trouver des réponses à toutes mes questions. Le magicien avait immédiatement deviné la raison de ma présence et m’avait montré quelle était ma véritable histoire. Cora m’avait abandonnée dans les bois de la forêt enchantée après avoir été démasquée dans son mensonge par la princesse Eva. Parce qu’elle voulait plus qu’une simple vie de servante, elle souhaitait une vie de reine et une bâtarde l'en aurait empêchée. Puis une tornade m’avait emportée jusqu’à Oz, là où j’avais été trouvée. Et ensuite, Regina était apparue à l’image. Ma petite soeur, la Reine. J’avais brièvement ressenti de la joie d’apprendre que j’avais quelqu’un qui était comme moi, mais au fil des images, la joie avait cédé la place au ressentiment. Rumpelstiltskin lui enseignait la magie et elle n’y arrivait même pas alors qu’il me suffisait qu’une pensée m’effleure pour qu’elle se matérialise. Cela aurait dû être moi. Il fallait que je rencontre cet homme et lui prouve qu’il s’occupait de la mauvaise personne, que je serais une bien meilleure élève que Regina ne le serait jamais. Oz me donna des souliers d’argent pour me faire voyager à travers les mondes, me demandant en échange de lui ramener un objet du mage noir. Après trois coups de talons, j’arrivais au palais royal, espérant rencontrer cette sœur dont j’avais ignoré l’existence. J’étais tombé sur le sorcier alors que je faisais apparaitre un cristal, l’exercice que ma sœur n’avait pas réussi à faire. Il m’avait prise pour Regina. J’avais rétorqué que j’étais la fille ainée de Cora. Il ne m’avait pas cru tout d’abord, avant de vérifier par lui-même. Je me demandais bien quels liens ma mère pouvait avoir avec le sorcier. Peut-être avait-il été son professeur à elle aussi ? Une fois sûre que j’étais bien une Mills, il avait fini par accepter de m’enseigner aussi la magie.
C’était tout ce que je pouvais souhaiter. Il avait fini par avouer lors d’une leçon que j’étais importante parce qu’il était dit que la fille de Cora lancerait un sort pour lui. Si avant, il avait pensé que ce serait Regina, ce n’était plus le cas maintenant. Je comptais bien être la fille de la prophétie et me montrer bien meilleure que ma sœur. Étant intéressée et avec une soif de vaincre, je me montrais très vite plus douée que Regina, une élève exemplaire vraiment. Durant nos leçons, j’apprenais à connaître qui était réellement Rumple. J’en venais à penser que nous étions pareils tous les deux, que c’était le destin qui nous avait mis sur la route de l’autre. Je n’avais jamais vraiment eu de contacts avec d’autres personnes que mes parents et j’étais subjuguée par ce sorcier. Alors que tout semblait indiquer que je serais l’élue de Rumple, tous mes espoirs se brisèrent brutalement. Je découvris qu’il entrainait toujours Regina. La jalousie avait commencé de me consumer de nouveau, moi qui me mettais en compétition avec une femme qui ne connaissait même pas mon existence et vivait sa vie de princesse. Je devenais verte de jalousie petit à petit.
You love me and that deary, makes you too dangerous.
Décidant d’agir pour faciliter sa décision, je me transportais dans la chambre de la Reine, dans l’intention de la tuer. Avant cela, je lui expliquais qu’elle m’avait volé ma vie. Je poignardais en réalité Rumple qui avait pris l’apparence de ma sœur. Il m’annonça que j’avais échoué à son test. Je lui expliquais que c’était pour m’assurer de lancer le sort noir. Je voulais lui montrer que je valais plus que cinquante Regina ne vaudraient jamais. Rumple finit par avouer que c’était impossible puisqu’il fallait sacrifier ce à quoi on tenait le plus. J’étais prête à le faire. Sauf qu’il déclara qu’il refusait parce qu’il était la personne à qui je tenais le plus. J’avais nié bien sûr, lui disant qu’il était dingue, refusant de reconnaître que je pouvais l’aimer. Ça n’avait pas d’importance qu’il dise la vérité. Ces mots ne quitteraient jamais mes lèvres. Pour moi, c’était lui, sur tellement de niveaux différents et il s’en était rendu compte. J’étais devenue un danger pour lui et Regina allait encore en profiter pour prendre le dessus. Même si je comprenais ses raisons, cela ne voulait pas dire que je n’étais pas énervée par cette nouvelle. Savoir qu’une nouvelle fois Regina me serait préférée m’avait mise dans une rage folle. Cette tâche verte avait grandi, envahissant mon visage. J’avais tenté d’amadouer Rumple, lui disant que j’avais un autre moyen. Je lui expliquais que j’avais des souliers permettant de voyager dans d’autres mondes pour qu’il puisse retrouver son fils, mais qu’il avait fait l’erreur de la choisir. Il avait répliqué qu’il pouvait très bien me tuer et s’emparer des souliers. Avant de lui en laisser l’opportunité, une nouvelle fois trahie par celui en qui j’avais eu confiance, je repartis pour la ville Émeraude. Retournant voir Oz pour lui demander de changer le passé, il me déclara que ce n’était pas possible, que personne n’avait ce pouvoir. Dans ma colère, je mis à jour l’imposture du grand magicien, un vulgaire humain qui n’avait de talent que le vol d’objets magiques. Je ne pouvais donc me fier à personne, sauf à moi-même. Forte de mes pouvoirs nouvellement renforcés, je le transformais en singe. Il serait ma créature à l’avenir, un serviteur à qui je confierai des missions. Mon but était très clair, j’allais changer le passé et effacer l’existence de Regina en tuant la princesse qui avait dit la vérité à Léopold.
Magic is about what you feel inside
J’avais fini par rencontrer Glinda la sorcière du sud par hasard. Me racontant l’existence d’une prophétie parlant d’une étrangère qui était supposée sauver le pays d’Oz. Elle pensait que c’était moi et souhaitait que je rencontre les autres sorcières du pays, m’offrant le dernier siège disponible dans leur conseil, celui de l’Ouest représentant l’innocence. Cela voulait dire abandonner mes plans, mais pour la première fois, quelqu’un voulait vraiment de moi. Je n’étais pas un second choix. Glinda réussit temporairement à me faire redevenir qui j’étais vraiment avant de découvrir la vérité sur ma naissance. En perdant cette envie qui me dévorait, ma peau retrouva sa teinte normale et je m’impliquais avec mes sœurs sorcières, oubliant ma petite sœur dans l’autre monde. Ce fut bref. Une tornade verte débarqua une enfant prénommée Dorothy un jour que je me promenais avec Glinda. Elle venait du Kansas. Je sus que je n’avais jamais été la personne dont parlait la prophétie. Je me sentais en danger. Après avoir volé le livre magique de Glinda, je découvrais quelle était la véritable prophétie. L’élue devait vaincre le mal et prendre le quatrième siège. Il était clair que c’était moi qui étais visée. Dorothy devait me vaincre pour prendre ma place. Je ne pouvais pas laisser cela arriver. Après une confrontation avec Glinda, l’envie recommença de me consumer, le vert reprenant sa place sur mon corps. Je décidais d’attaquer Dorothy, montant un plan pour me faire passer pour morte. Les leçons de Rumple furent utiles. Je la menaçais et elle me lança de l’eau. Mon corps se désintégra en apparence, me laissant pour morte. La prophétie était supposément réalisée. Quand l’enfant et Glinda arrivèrent devant Oz pour qu’il la renvoie chez elle, c’était en réalité à moi qu’elles avaient à faire. Je sacrifiais les souliers pour me débarrasser de Dorothy, la renvoyant dans le Kansas. Je dévoilais ensuite ma véritable identité à Glinda avant de la bannir dans la forêt enchantée. Plus rien ne se mettrait en travers de ma route à partir de maintenant. Je prenais enfin le pouvoir à Oz.
Rapidement, je réalisais que ce n'était pas suffisant. J'observais Regina à travers la fenêtre magique. Malgré cela, je n'avais toujours pas gagné. Regina ne savait pas qui j'étais, ce qu'elle m'avait volé. Avant même de pouvoir trouver le moyen de remonter dans le temps, je souhaitais pouvoir lui dévoiler ma véritable identité. Pourtant, mes plans furent interrompus alors que Regina parvint finalement à lancer le sort noir. Elle disparut avec une bonne partie de ses sujets. Oz fut épargné et pendant 28 ans je dus compter sur le fait que ma sœur finirait par échouer et reviendrait ici un jour où l’autre, tout en régentant le monde d’Oz. Je voyais ça comme un entraînement grandeur nature pour ce qui arriverait quand je serais finalement face à face avec elle. Mes recherches avançaient en parallèle. Je refusais de croire que le voyage dans le temps était réellement impossible. Rien ne l'était, même si les soi-disant lois de la magie le disposaient. Ma prédiction ne se passa pas exactement comme prévu, mais le sort fut bien rompu et permis aux autres habitants de recommencer à vivre normalement. J’en profitais alors pour changer de monde et partir pour la forêt enchantée. Le palais de ma sœur ne fut pas difficile à trouver et étrangement intact à ma surprise. Les protections magiques me laissèrent évidemment passer puisque nous avions le même sang. Je décidais de m’y installer avec mon singe, profitant de tout ce qu’elle avait laissé comme si cela avait toujours été à moi. En attendant son retour ou que je puisse la rejoindre dans cet autre monde, j’allais mettre en place mon piège.