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| Sujet: Jack Frost Dim 14 Sep - 16:26 | |
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Jack Frost Bonjour tout le monde. Je m'appelle Jack Frost. Ce nom ne vous dit peut-être rien mais il fut un temps où l'on m'appelait toujours Jack Frost comme dans Les 5 légendes. Sinon j'ai plus de 50 ans et je vis à Fairytale Land. En savoir plus sur ma vie ? Et bien je peux vous dire que je suis célibataire et que je suis également sans emploi. On me dit souvent que je ressemble à Josh Hutcherson mais ce n'est qu'une question de point de vue. Oh j'allais oublier, je prends je crédites : tumblrLe moins que l'on puisse dire, c'est que Jack est un garçon espiègle et farceur. Malgré les années, il n'a pas perdu son âme d'enfant, surtout l'hiver. Toutefois il peut être très morose et taciturne. Assez soupe-au-lait, il peut parfois être très vexant. En effet, il ne mâche pas ses mots et ne le regrette que très rarement. Même s'il est malin comme un singe, il choisit souvent la technique du « je fonce dans le tas ». Jack n'est pas quelqu'un de naturellement solitaire. Lorsqu'il descendait au royaume de Charmant et sa reine avant la malédiction, c'était pour lui une fête de toute une saison pendant laquelle il rencontrait des gens. Il est plutôt social et se lie facilement avec les gens, mais très peu de ses relations tiennent sur la durée. Mais est-ce seulement sa faute ? Avant sa malédiction, il était très avenant et se pliait en contre pour son entourage. Ce n'est plus la cas dorénavant, il pense d'abord à ses intérêts. De toute manière il n'a plus personne à protéger. - Code:
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FROST Jack [color=firebrick]○[/color] Jack Frost - Code:
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[color=firebrick]°•.[/color] Jack Frost Accompagné de son père, Jack déambulait dans les rues de Fairytale Land. A peine âgé de 8 ans, le petit chenapan qu'il était allait au-devant des gens sans crainte pour leur vendre la toute nouvelle invention d'Howard Frost, son père. Les gens s'amusaient de son enthousiaste, lui souriaient. Mais aucun n'achetait, ce qui selon Howard devait leur rapporter une petite fortune, l'épluche légume révolutionnaire. A son âge, le jeune Jack ne se rendait pas encore compte que c'était l'obsession créative de son père qui allait créer sa perte. Non, il pensait toujours qu' Howard était un génie qui méritait d'être reconnu par-delà le monde. Et bientôt, ce serait en compagnie de sa future petite sœur qu'il ferait la publicité des objets farfelus de leur paternel. Miranda devait naître dans les semaines à venir. Il avait hâte de découvrir ce visage qu'il aimait déjà tant ! Depuis des mois il se répétait qu'il allait être grand frère, et cela ne faisait qu'accroître son impatience. Une fine couche de neige tapissée le sol lorsque Howard et son fils reprirent la direction de leur maison. Malgré son étroitesse, elle était accueillante et chaleureuse. Le jeune Jack vivait dans une atmosphère paisible et délicieuse. Cette fin d'année allait lui donner le plus merveilleux des cadeaux, une petite sœur. Et c'est aux alentours de Noël qu'elle naquit.
Les années passèrent et la petite famille vivaient toujours aussi posément. La seule ombre du tableau était les difficultés financières engendrait par l'obstination d'Howard dans ses créations. Il passait tellement de temps sur ses inventions, qu'il en oubliait de ramener un minimum de revenu au foyer. Ce qui devenait très inquiétant. Jack avait 15 ans alors. Il n'était plus aussi naïf. Le manque de maturité de son père le faisait prendre des responsabilités que les garçons de son âge n'avaient pas ordinairement. Un jour, il prit l'initiative de remonter les bretelles d'Howard.
- Cette fois-ci, c'est la bonne fiston. Je tiens un truc révolutionnaire, tu verras. - Papa, tu m'as déjà dit ça un milliard de fois... - Jack tu... - Laisse-moi parler !, hurla presque Jack. Maman et moi travaillons, mais on n'arrive pas à joindre les deux bouts. Tu le sais ça ? Tu l'as remarqué quand même. Miranda est trop jeune pour travailler. Papa, je t'en prie...
La voix de Jack mourut. Si Howard ne réagissait pas, s'en était fini de la famille Frost. Bien que ce n'était pas dans son caractère, le jeune homme sentit les larmes lui monter aux yeux. Il se sentait démuni et la rage laissait place au sentiment d'abandon. Voyant son fils dans un état de détresse, Howard semblait s'être pris un électrochoc. La réalité de leur inquiétant situation lui sauta à la gorge. Mais ses rêves l'harponnaient toujours...
- Laisse-moi une dernière chance, lui dit-il en prenant entre ses mains le visage triste de son fils. Si ça ne marche pas, j'arrête tout. Je te le promets. - Papa, non, tu... - Promis, c'est la dernière.
Jack déglutit tout en s'éloignant. Son père lui inspirait à la fois le dégoût et la pitié. Il en voulait à cet homme de ne pas prendre ses responsabilités. Néanmoins il voyait en lui cette âme d'enfant rêveur et naïf qui ne le quitterait jamais.
- Juste une dernière chance ? - Juste une.
Jack baissa les yeux et fit demi-tour. Dans quelques jours, il reviendrait faire la même demande à son père. Il en était certain. Il n'y avait aucune chance pour que son invention les fasse vivre.
Pourtant, ce fut un succès. Un véritable succès. Trop humble et modeste pour montrer leur richesse, les Frost ne montraient aucun signe ostentatoire mais ils vécurent plus confortablement. Jack n'y croyait pas, c'était fou. Il ne comprenait même pas comment cela était possible. Les regrets venaient même l'assaillir parfois d'avoir parlé si durement à son père. Les années passèrent. Miranda grandissait à vive allure. Jack gardait un œil sur elle en permanence. Elle était si fragile, mais beaucoup moins qu'il ne se l'imaginait. Le grand frère-modèle ne manquait pas de lui apprendre à travailler la terre, mais aussi à lire, à écrire... Même leur mère se plaignait en s'amusant de ne pas leur être utile. Tout aurait pu continuer ainsi des années durant mais un jour Jack découvrit un document qui bouleversa sa quiétude. Le parchemin n'était pas si bien caché que ça. Son père ne devait se douter en rien qu'un de ses enfants vienne fouiller dans son établi. Pourtant c'est ce que fit Jack. Un long contrat décrivait les closes à suivre entre Howard Frost et le passeur. Perplexe, Jack s'asseyant en décryptant l'écriture fine et stylisée. La gloire et le succès d'Howard étaient le sujet principal du contrat. Jack comprit alors que leur situation confortable n'était pas naturelle. Les signatures scintillantes lui confirmèrent que la magie ficelait le contrat. Après quelques minutes, il tomba sur ce qu'il cherchait : les intérêts pour le passeur. Il était stipulé que la « chose » viendrait un jour chercher la plus belle moisson d'Howard Frost pour prix. Après avoir parcouru les lignes plusieurs fois, Jack n'hésita pas à trouver son père. La déception se lisait sur son visage. Jamais il n'aurait cru son père capable d'un tel acte.
- Tu n'aurais pas dû faire ça, la magie vient toujours avec un prix... - Oui, et il veut juste nos plus belles récoltes, le coupa Howard. T'inquiète pas fiston, tout ira bien. - Mais, on n'a jamais cultivé papa ! - Eh bien nous y sommes pour rien s'il s'est trompé dans les termes du contrat. Jack, il n'y a pas de quoi en faire tout un plat. - C'est de la magie ! Tu ne peux pas faire confiance à un homme qui se sert de la magie. - Ne parle pas de ce que tu ne comprends pas !
Une fois de plus Jack baissa les yeux. Les peurs qui l'avaient quitté l'assaillirent en force. Il priait pour que le Passeur les oublie. Un an après cette discussion il crut bien que c'était le cas.
Un soir de décembre, de haut de ses 18 ans, Jack rentrait chez lui. En avançant vers leur maison, il aperçut deux silhouettes. Une beaucoup plus grande que l'autre. Celui-ci semblait porter un long manteau sombre dont la capuche obscurcissait son visage. La deuxième, par contre, Jack le connaissait bien. Son père. Sans savoir pourquoi, Jack sentit un raté dans les battements de son cœur. Cet inconnu lui hérissait les poils. Il émanait de lui une aura particulière, qui vous donnait envie soit de rester planté comme un piquet, complètement paralysé, soit de prendre vos jambes à votre cou. La dernière option tentait bien Jack, mais voir son père en telle compagnie ne lui disait rien qui vaille. Un mauvais pressentiment le taraudait.
- Papa, fit-il à à peine un mètre d'Howard. Que se passe-t-il ?
Howard ne se tourna pas vers son fils mais la voix tremblante qu'il prit pour le prier de rentrer à la maison ne fit qu'alimenter la crainte de Jack. Désobéissant à son père, il s'approcha un peu plus, jusqu'à être à sa hauteur. Un frisson glacial le parcouru lorsqu'il jeta un coup d’œil à l'autre homme. Pourtant beaucoup plus près que quelques minutes auparavant, il n'arrivait toujours pas à deviner les traits de son visage sous ce capuchon. La lumière semblait incapable de parvenir jusqu'à sa tête. Ce qui n'améliorait pas le sentiment angoissant qu'il donnait.
- Ce n'est pas lui que je veux Frost.
La voix que l'homme avait prise était froide et dure. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle n'était pas agréable à l'oreille. Jack n'osa pas le défier du regard. Il se contenta de sourire bêtement, comme son mauvais pressentiment disparaîtrait s'il faisait semblant que tout allât bien.
- Je ne peux pas vous donner... ce n'était pas dans le contrat, bégaya Howard.
La dernière phrase de son père lui donna la réponse qu'il connaissait déjà. Cet homme était le passeur, et il venait chercher son dû.
- Vous aviez dit une moisson..., marmonna une nouvelle fois l'inventeur, le visage livide. - Il faut savoir lire dans les lignes.
Cette réplique n'était en rien mauvaise de base, la façon dont le Passeur la susurra fit l'effet d'un coulis de lave sur l'échine de Jack. Il n'aurait rajouté « imbécile » que ça n'aurait pas été si brûlant. Plus malin qu'il n'en donnait l'air, Jack comprit que son père s'était fait berner. Lui qui croyait n'avoir rien à rendre au Passeur, voilà qu'il se liquéfiait de peur sur la neige éclatante. C'était cette situation que Jack aurait voulu éviter, mais son père n'en faisait toujours qu'à sa tête. Le jeune homme connaissait déjà l'histoire. Faute de paiement, le Passeur allait reprendre son don, les ruiner... Ils allaient devoir travailler plus ardemment que jamais. Et cette fois-ci, Howard ne pourrait pas éviter ses responsabilités ! Jack s'en chargerait lui-même pour le lui rappeler. L'avenir allait être compliqué, mais pas insurmontable. Soudain, la porte de leur maison s'ouvrit tranquillement, arrachant Jack de ses pensées. Le visage lunaire de Miranda s'offrit à leur regard.
- Le repas est prêt, chantonna-t-elle en trottinant vers eux.
Même si le visage du Passeur restait invisible, Jack pouvait deviner ses yeux rivés sur la petite fille. Jack ouvrit la bouche à la minute où la voix du Passeur retentit.
- C'est elle que je veux. - NON !
Le cri était sorti tout seul de la gorge de Jack et son corps fit le reste. Il se planta entre son père et l'inconnu. Il jeta sur Howard un regard sévère qui demandait son intervention. Jack s'attendait à ce qu'il s'exclame lui aussi, qu'il se révolte... A la place il sembla rapetisser et souffla d'une voix toujours aussi tremblante :
- S'il vous plaît, non, pas elle, j'ai d'autres choses qui vous plairaient plus... - C'est elle, claqua l'homme en noir. Ta plus belle moisson.
La délectation s'entendait dans sa voix. Malgré la peur que Jack ressentait, son tempérament et sa rage le poussèrent à se retourner vers le Passeur. Ses yeux arguaient ce qu'il ne pouvait pas voir mais sa détermination était à son comble.
- Vous ne l'aurez pas, trancha-t-il. - Pauvre garçon..., rit le Passeur.
Jack n'avait pas son mot à dire, c'était bien ça que ce rire signifiait. Le jeune homme n'avait pourtant pas l'intention de son père. Pas entièrement consciente du danger, Miranda s'était approchée de son père, cachée dans ses jambes. Howard était plus pâle que jamais. Ses lèvres tremblaient et ses yeux étaient écarquillés. Si Miranda n'était pas donnée au Passeur, c’en allait de la vie du père Frost. Et il avait peur. Très peur de ce que cette ombre mouvante allait lui faire. Il n'avait pas le courage de son fils.
- Prenez ce que vous voulez... Par pitié laissez-nous... prenez ce que vous voulez... prenez ce que vous voulez. - Non...non...non...NON.
Son père répétait la même litanie alors que Jack le secouait, essayant lui faire rependre ses esprits. Mais c'était trop tard. L'ombre humaine fonça vers la fillette, prêt à l'attraper. Dans un bond, Jack la protégea de son corps. La collision sembla redonner un peu de vie à Howard et pour une fois, il obéit à Jack lorsqu'il lui hurla ces quelques mots :
- Prends-là ! Prend Maman, partez de là !
Le Passeur avait attrapé ses chevilles et il n'arrivait pas à s'en défaire. Il n'avait plus qu'une chose à faire pour leur donner le temps de s'enfuir.
- Prenez-moi, proposa Jack paniqué. Je suis votre prix, prenez-moi.
Le Passeur l'avait lâché. Le jeune homme n'arriverait jamais à s'enfuir de toute façon. Jack s'imagina un sourire malsain s'étaler sur le visage de l'homme.
- Faites de moi ce que vous voulez...
Si ça pouvait sauver Miranda, il était prêt à tout. Quand il entendit la voix de la petite filles l'appeler, il ferma les yeux si fort qu'il en eut mal en les rouvrant. Il se retourna prestement.
- Qu'est-ce que t'attend ! Va-t'en, ordonna-t-il à son père.
Mais celui-ci essaya de retenir Miranda qui se débattait pour rejoindre son frère. Même elle avait plus de cran qu'Howard. Jack lui lança un sourire paisible pour la rassurer.
- Va avec papa, je vous rejoins après.
A ces mots, Miranda se débattit avec moins de ferveur dans les bras de son père. Elle planta ses yeux dans ceux de son frère.
- Promis ? - Promis.
Le visage inquiet disparut dans la blizzard. Cette promesse pouvait être tenue, s'il réussissait à échapper au Passeur. Mais en attendant il allait rester docile, pour instaurer un climat de confiance. Le Passeur ne dit mot. Jack savait ce qu'il avait à faire. La tête basse et les mains dorénavant liées, il suivit le Passeur, se frayant un passage dans les hautes neiges. Pas loin de là, il y avait un lac qui à cette période était recouvert de glace. Le prisonnier et le geôlier l'atteignirent rapidement. Jack ne savait pas où l'ombre comptait l'emmener, même ce qu'il voulait lui faire. Même s'il croyait dur comme fer qu'il pourrait s'en sortir, il s'inquiétait pour sa famille. Lorsqu'il les rejoindrait, tout ne serait pas encore fini. Jack avait bien peur qu'ils ne doivent échapper au Passeur toute leur vie. Si seulement il pouvait s'en débarrasser. Plusieurs pas distançaient les deux protagonistes, alors dès qu'il trouva un bâton de bois assez long pour faire ce qu'il souhaitait, il le ramassa s'en se faire prendre. Arrivé au lac, il ralentit pour laisser une bonne longueur d'avance au passeur. Mais pas trop. S'il y avait trop de distance, le Passeur ne manquerait pas de le remarquer et régler la chose. Celui-ci avait déjà bien avancé sur la glace. Jack était surpris qu'il ne venait pas à glisser. Il semblait tout à fait stable. Toutefois, même patiner ne l'aiderait pas quand Jack lui aurait réglé son compte. Tout au bord du lac, Jack serra le bâton. La glace était solide, néanmoins si on insistait, elle ne pouvait tenir. Alors il planta d'un coup sec le bout du bâton dans la glace. Quelques petits morceaux glacés volèrent mais la surface ne se fissura pas. Le deuxième coup fut plus fort et cette fois-ci les dégâts se virent. Le Passeur se retourna. Les yeux de Jack pétillèrent. C'était le moment de vérité.
- Ne fais pas ça, fit calmement le Passeur. - Et pourquoi ça ? - Parce que ça ne te mènera à rien et il en faut plus pour se débarrasser de moi.
Jack haussa les épaules. Ce n'étaient que des mots. Des mots qui valaient du vent et lui prenaient sa liberté.
- Tu pourrais vivre une situation pire. - Pire comme quoi.
« C'est ça, gagne du temps », pensa Jack. Tout ce que pouvait lui dire le Passeur ne l'atteindrait pas. Jamais il ne ferait les choses à moitié.
- Tu pourrais vivre dans un froid hivernal qui t'empêcherait de vivre comme les autres. Une prison froide à l'écart de tout ce que tu aimes. Gamin de l'hiver à tout jamais. Un châtiment pire que la mort pour celui qui ne souhaite être qu'avec ceux qu'il aime.
Ces mots lui semblèrent bien obscurs. Il s'en fichait. Empoignant convenablement et fermement le bâton, il s'apprêtait à frapper une dernière fois. Le Passeur sembla s'affoler mais il était trop tard. Dans un cri perçant, il tomba dans l'eau glacée. La patinoire s'était dérobée sous ses pieds. Jack plongea aussi. Il eut l'impression qu'un millier d'aiguilles lui transperçaient la peau. Heureusement il était assez prêt du bord pour pouvoir s'extirper aussitôt de la flotte, évitant ainsi le choc thermique. A quatre pattes au sol, il reprenait sa respiration lorsqu'un nuage bleu nuit remonta de là où était tombé le Passeur. Jack était trop épuisé et ses membres trop flasques pour tenter d'y échapper. Sans réelle crainte, il laissa la fumée l'entourer, le caresser, l'intoxiquer,... Ce moment est encore flou dans sa mémoire. Il lui semblait que cet épisode ait duré que quelques minutes, mais il semble que plusieurs heures se soient en fait écoulées lorsque le nuage se répandit sur lui. Il s'endormit, à même le sol, à même la neige.
Le soleil était déjà haut lorsqu'il se réveilla. Il ne prit même pas la peine de chercher à se nourrir et partit directement à la rencontre de sa famille. Il ne lui fallut à peine 3 heures pour les retrouver. Le sourire de Miranda était magnifique quand elle vit que son frère avait tenu sa promesse. Jack le lui rendit. Avec fierté il raconta à la petite troupe son exploit. Le Passeur ne pourrait plus jamais leur faire du tort. Ensemble ils rentrèrent chez eux, bien tranquillement.
L'hiver cessa quelque temps après, la neige fondait à vive allure. Jack quant à lui, se sentait de plus en plus malade. Au début juste la fatigue l'avait asséné, puis ce fut au tour des vertiges et des nausées. Un jour Miranda s'étonna devant son allure.
- Tu as maigri, lui dit-elle, et tes yeux sont plus clairs. Tes cheveux aussi se sont éclaircis
Jack ne savait quoi répondre. Il se sentait tous les jours de plus en plus faible et la raison de son mal lui était encore inconnue. Une inquiétude vivait dans leur demeure. La peur qu'il ne vienne à succomber un beau matin. C'est lorsque les rayons du soleil réchauffèrent le ciel que Jack était au bord du coma. Par endroits, sa peau était brûlée, des cloques visqueuses le désagrégeaient. Miranda, pour le soulager, alla trouver une poignée de neige du dehors, une des rares qui n'avaient pas encore fondu. Le résultat fut immédiat. Un soulagement immense l'envahit dès le contact du liquide contre sa peau, les taches de brûlures disparurent et les cloques ne semblaient jamais avoir existé.
« Tu pourrais vivre dans un froid hivernal qui t'empêcherait de vivre comme les autres. Une prison froide à l'écart de tout ce que tu aimes. Gamin de l'hiver à tout jamais. Un châtiment pire que la mort pour celui qui ne souhaite être qu'avec ceux qu'il aime. »
Un gamin de l'hiver ! Cette fumée bleue ! Le Passeur l'avait piégé. Le rayon chaud du soleil était comme des lames acérées alors que la neige était apaisante et non mordante. Tout prit sens. Le Passeur l'avait maudit. Maudit à vivre à tout jamais dans ce qui l'avait libéré : la glace et le froid. Lorsqu'il expliqua la situation à sa famille, beaucoup d'incompréhension et de larmes se firent entendre. Mais Jack n'avait pas le temps. S'il voulait vivre, il devait partir pour le nord le plus vite possible. Et c'est ce qu'il fit. Quand il s'enfonça vers ces terres inconnues, il sut qu'il ne s'était pas trompé. A partir de ce jour, il fut condamné à vivre seul loin de toute civilisation dans le grand froid. Il ne put revenir au royaume que lorsque l'hiver s'était installé. Chaque année ça lui permettait de revoir sa famille. Mais à peine deux ans après sa malédiction, lorsqu'il voulut se rendre pour la deuxième fois chez lui, il découvrit son ancienne maison saccagée, tous les biens détruits. Le Passeur était revenu prendre le don qu'il avait fait à Howard. Sans Jack, les Frost devaient vivre dans la misère. Enfin, s'ils étaient encore vivant... Leur disparition fut un choc pour lui, il se sentait coupable. S'il n'avait pas tenu tête au Passeur, ils vivraient encore aisément. Peut-être même que leur disparition faisait partie de sa propre malédiction. Il eut quelques difficultés à s'en remettre. Mais au bout d'un certain temps, Jack revint tous les hivers au royaume pour rencontrer des gens et profiter de ce semblant de liberté, bloqué dans son corps de jeune homme. Cette période pour lui s'apparente désormais à une fête.
Alors qu'il retournait à son hibernation hivernale, un jour il découvrit un château. D'autres gens vivaient à l'écart du cœur du royaume. La maîtresse de ces lieux était Théodora, la Reine des Neiges. Kay était déjà à ses côtés lorsque Jack les rencontra. Depuis ce jour, il vit avec eux toute l'année. Comme eux, il a échappé à la malédiction de Régina qui emmena les habitants à Storybrooke.
Ses nombreuses allés et venus lui donna une mauvaise réputation. Jack Frost n'était pas un nom totalement inconnu. Sa famille avait été déchu et leur déchéance était connue de tout le royaume, bien que le nom du Passeur n'était jamais évoqué. Jack était vu comme un apporteur de malheur. Lorsqu'il se trouvait sur un lieu, c'était mauvais signe. Le signe que l'hiver serait rude, les moissons pauvres et les maladies rudes. Mais cela ne sembla jamais l'affecter. Devenu individualiste, il ne pense qu'à s'amuser et ne pense plus à ce qui peut lui causer des ennuis. Il a déjà assez donné avec sa propre famille, qui ne l'a même pas attendu pour disparaître.
Je me présente, je m'appelle Coralie mais on me connait plutôt sous le nom de YRS ou Coco et je suis âgé(e) de 21 ans. J'ai trouvé ce forum grâce à Jeff et je le trouve absolutely awesome. Pour finir, Bazinga !. créée par sweet peach |
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