Kay en bon homme du Nord s'avère être plutôt froid, peu loquace et maladroit auprès de ses dames. Le garçon reste d'un naturel assez solitaire et préfère la compagnie de ses chiens-loups que celle du château. Le guerrier ne manque pas non plus de courage. Il sait reconnaître la valeur de l'adversaire sur le champs de bataille et se présente surtout comme un fin tacticien. Après avoir été victime d'un sortilège dans sa jeunesse, Kay devenu insensible, n'est désormais capable que de peu de compassion et d'amour, sauf auprès de sa mère adoptive. Il ne voit plus la beauté du monde et souffre d'une ambition insatiable. Là et tout son paradoxe. Mal à l'aise à la Cour, il ne s'est jamais résolu à la fuir, appréciant hypocritement la proximité du pouvoir et espérant bien en obtenir toujours plus.