Bonjour tout le monde. Je m'appelle Rei Summers. Ce nom ne vous dit peut-être rien mais il fut un temps où l'on m'appelait Raiponce comme dans le conte du même nom. Sinon j'ai 19 ans et je vis à Corona. En savoir plus sur ma vie ? Eh bien je peux vous dire que je fût Princesse un jour et qu'aujourd'hui je suis Medecin. On me dit souvent que je ressemble à Amanda Seyfried mais ce n'est qu'une question de point de vue. Oh j'allais oublier, je prends je crédites : Tumblr

Rancœur, amertume, tristesse... peu de place pour l'espoir dans ce tourbillon de négativité. Ses longs cheveux dorés d'une longueur infini, soigneusement tressés pour ne pas qu'ils touchent le sol, témoigne d'une chose : l'happy ending qui clôture sois disant son histoire n'a jamais eu lieu. Alors, depuis que sa mémoire est revenue, et que Storybrook se révèle être un triste décors de prison, un véritable trou béant s'ouvre et grandit dans son ventre, un malaise difficile à vivre et à cacher. Elle n'a qu'une seule idée en tête, retournée dans la forêt enchantée, quoi qu'elle lui en coûte.

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SEYFRIED Amanda [color=firebrick]○[/color] Raiponce

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[color=firebrick]°•.[/color] Raiponce

Le seul moment réellement agréable de mes journées, une bonne douche brûlante. Même si cela implique à fortiori d'utiliser un étendoir entier pour me sécher les cheveux, chose qu'il y a encore quelques mois je n'avais pas besoin de faire. Oui je sais... c'est compliqué. Mais bon apparemment je vais devoir vous raconter mon histoire, et là encore je suis sûr de vous surprendre. Mon dieu, que j'envie maintenant les contes à l'ancienne, suivant une trame simple et une fin impliquant un prince, un mariage et des enfants. D'un geste nonchalant de la main je chasse la buée du miroir, dévoilant ainsi ma mine triste et mon mal-être. Seules mes pupilles vertes claires semble donner une touche de couleur à mon visage pâle. Un vert qui me replonge immédiatement dans un décors que j'ai connu toute ma vie, celui que je voyais depuis la fenêtre de ma tour... les contrées sublime de Corona.

Non pas qu'à l'époque j'étais heureuse, mais pouvoir voir et sentir cette nature si douce et accueillante en apparence me comblais au plus au point. Je m'imaginais vivre des aventures passionnante, devenir une sorte d'héroïne qui voyagerait de contrée en contrée au gré des combats contre des brigands malfamés. J'étais loin de m'imaginer que la mère qui me retenait dans cette tour, profitant du pouvoir de mes cheveux à sa guise, et qui d'ailleurs ne venais que pour cela, était en fait une odieuse sorcière qui m'a kidnappée étant bébé. Et que les brigands que je dépeignais dans mes aventures seraient en fait de formidables compagnons de fortune... comme quoi...

Bien sûr il y avait Eugène. Celui qui m'a sortis de cette satanée tour, et qui, malgré des intentions pas toujours juste, m'a fait vivre une aventure extraordinaire. Grâce à lui j'ai pu réaliser mon rêve et voir les lanternes volées à l'orée de la magnifique capitale où règne le roi et sa reine. C'est aussi à ce moment que le lien s'est fait entre cette famille royale en deuil de la disparition d'un enfant, et ma propre histoire. Et bien entendu c'est surtout le moment où je savais que j'étais amoureuse. Bon clairement, quand j'me refais le film dans ma tête, l'histoire s'arrête ici. Eugène, Pascal et moi sur ce bâteau... les lanternes par milliers dans le ciel... et l'amour qui me procurait une telle sensation au fond de moi.

Mais c’était sans compter sur les mauvais tours de ma prétendue mère. Elle fit passée Eugène pour ce qu'il n'était plus, et réussit à me convaincre de retourner avec elle dans la tour. Et quand les pièces du puzzle s'imbriquaient parfaitement dans ma tête, que je compris qui j'étais vraiment, et que pour la première fois je tenais tête à cette sorcière, Eugène était revenu pour moi. Aussitôt cette vieille bique lui tendis un piège et le poignarda... Mon monde s’effondra en un instant et un trou se forma en moi se nourrissant du vide qui grandissait. J'ai supplié ma vie contre la sienne, une vie d'esclavage volontaire pour épargner la vie de mon bien aimé, mais rien y fût. Elle m'emmena de force, et je ne pus ni lui dire au revoir, ni même que je l'aimais et qu'il était mon nouveau rêve. Je laissais donc mon nouvel amour dans une maudite tour au milieu de nul part et mortellement blessé.

J'étais dévastée. Inconsolable. Et pour en rajouter une couche, ma geôlière me fit quitter le royaume de Corona pour un très long voyage. Notre destination, la forêt enchantée. Rapidement un ancien moulin servi de tour de fortune, et les vieilles habitudes revinrent au galop, même si elle repartait systématiquement avec une cicatrice au visage ou des bleus sur le corps, car jamais elle profiterait de moi impunément sans que je me débatte, jusqu'à la mort s'il le fallait.

Puis tout fut chamboulé. Pour le meilleur ? Pas forcément.
Une épaisse fumée pourpre a envahi le monde, puis plus rien. Ma mémoire fut effacée, et je suis rentré dans les rangs de la normalité dans la petite ville de Storybrook, sans être moi, tel un zombi durant des décennies à errer sans but. Puis une inconnue arriva, et libéra Storybrook de l'amnésie collective. Pour certain une bénédiction, pour moi une plaie au ventre qui s'ouvrit de nouveau et ne cesse plus de grandir depuis. Cette malédiction en partie levée dévoila également ma longue chevelure, qui aurait pu surement mettre la puce à l'oreille. Mes journées à l’hôpital changèrent également, les compétences antérieures, tant de facteurs qui apportèrent leurs lots de nouveautés. Bin oui, imaginé que votre collègue de longue date, certes pas toujours orthodoxe, se trouve être le docteur Franck Einstein ! Oui un truc de fou. Au moins de mon côté j'ai pu développer mes talents curatifs.

Bref, je n'es qu'un seul objectif désormais. Attendre le créneaux où le groupe de Mary Margaret se mettra à la recherche d'un moyen pour retourner dans la forêt enchantée... et là je pourrais retrouver celle qui bizarrement ne répond pas présente à Storybrook, mère Gothel. J'aurai ma revanche, je le jure.
Bon j'avoue mettre un coup de poing dans le miroir accentue l'effet dramatique, mais ça fait très mal... punaise, et faut que j'en rachète un maintenant. Vous l'aurez donc compris, rien est simple dans ma vie, et tout est à faire, car pour la première fois je suis libre de mes actions et de mes choix. Et je choisie la vengeance.

créée par sweet peach