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Sujet: L'été ne reviendra plus [PV. Mortem] Dim 8 Mar - 21:04
Elsa Arendelle
  La princesse d'Arendelle, Anna, première du nom, n'était plus. Partout dans le château, les domestiques éplorés s'affolaient pour rependre la nouvelle à travers le royaume, faisant résonner le glas à toute pompe. Si Anna était restée en forme et lucide jusqu'à la fin, son âge avancé et sa dernière maladie avait grandement affaibli son cœur. Voilà des mois que la princesse sentait son heure arrivée et qu'elle avait alors mis tout en œuvre pour y préparer sa grande sœur … Sa grande sœur qui paraissait aujourd'hui bien plus jeune qu'elle. Elsa trouvait injuste qu'Anna doivent vieillir sans elle. Elle trouvait injuste de lui survivre alors qu'elle était l'aînée … Elsa aurait dû s'éteindre et Anna aurait dû régner de longues années après elle … Mais le destin en avait décidé autrement. La cadette s'était efforcée de réconforter sa sœur, lui promettant un avenir florissant. Le destin avait de grands projets pour elle, elle était une grande reine et sa sagesse continuerait de pérenniser le royaume pendant encore bien des siècles. Elle ne cessa de lui faire promette un tas de chose futiles, d'être heureuse même lorsqu'elle serait éteinte, de trouver l'amour, de fondée la famille qu'elle n'avait pas pu avoir …
En effet, si la princesse Anna avait eu une vie heureuse avec son époux Kristoff, qui s'était éteint tout juste un an avant elle, elle n'eut aucune descendance. Mais Elsa ne voulait pas trouver l'amour, elle ne voulait pas d'une grande famille. Elle ne voulait qu'elle, Anna, sa petite sœur … Elle n'avait besoin de personne d'autre, elle n'avait assez d'amour pour personne d'autre qu'elle.
Sur son lit de mort, Anna souriait paisiblement. Elle regardait paisiblement la neige tomber par la fenêtre, juste derrière sa sœur qui lui tenait fermement la main. La Reine des Neiges s’efforçait de sourire elle aussi, mais ses lèvres semblaient bien crispées et ses jolis yeux clairs luisaient comme la glace miroitant sous les rayons du soleil. C'était Anna, son soleil, sa brise d'été, sa lumière … L'amour peut revêtir bien des formes, et celui qu'Elsa éprouvait pour sa sœur valait bien mille Amour Vrai. Tout était calme, terriblement calme. Dans la cours du château, le peuple s'était réuni, bougie à la main, pour accompagner les dernières heures de leur princesse bien aimé.
Un instant, la princesse avait fermé les yeux en souriant de plus belle. La gorge d'Elsa se noua plus fermement et elle prononçait doucement le nom de sa sœur, d'une voix étouffée et douloureuse. Alors, la princesse ouvrit tout doucement les yeux. Ce serait sans doute la dernière fois qu'elle aurait la force de soulever ses paupières. Elle tenta de serrer la main de sa sœur, souriant encore et la reine s’efforça de contenir encore un peu ses larmes.
— Elsa … quand je me serais éteinte … La main de sa sœur la serra un peu plus, elle ne voulait pas … tu sais quoi … ? Je voudrais … un bonhomme de neige …
Telles furent les dernières paroles d'une princesse à la sagesse infini et à l'âme éternelle d'enfant … Elle avait fermé paisiblement les yeux et son visage fané par le temps s'était figé, souriant. Au yeux de la souveraine, ce visage n'avait pourtant rien de vieux. Elle ne voyait pas ses rides, ni ses cheveux blancs. Au yeux d'Elsa, Anna était restée la jeune fille pimpante, à la longue chevelure auburn et aux pommettes saillantes. Non, sa petite sœur n'était pas vieille … mais à présent, elle n'était plus.
— Anna …
Et les larmes de glace de la Reine des neiges dévalèrent ses joues clairs, alors qu'elle déposait son front contre l'épaule de sa sœur pour l'étreindre une dernière fois. Elsa avait passé une bonne partie de son enfance et de sa jeunesse à éviter soigneusement sa sœur, pour la protéger, pourtant, elle n'avait jamais imaginé sa vie sans elle. Même quand elle fut forcée de constater de le temps l'avait oublié, elle ne parvenait pas à se projeter jusqu'à ce jour funeste.
C'est donc ainsi que le glas brisa le silence de mort de la chambre funèbre, accompagnant les sanglots de la reine éplorée. Dehors, un vent glacé avait éteint toutes les bougies, apportant la neige en ce jour de printemps. Ce jour marqua la fin définitive de l'été en Arendelle, la saison chaude de la renaissance s'en était allé avec Anna, car elle était le soleil, le printemps et l'été de ces terres. Sans elle, le royaume serait plongé dans cet hivers éternel qu'elle avait pourtant déjà promis des années plus tôt.
C'est au beau milieu de ses sanglots qu'Elsa senti soudainement une présence juste devant elle. Elle sursauta, prête à congédié l’impudent qui avait osé s'aventurer dans sa chambre alors qu'elle avait pourtant clairement ordonné qu'on la laisse avec sa sœur. Mais la personne qui lui faisait face n'était aucun de ses sujets. Sa présence avait quelque chose de familier, pourtant, elle ne reconnaissait pas son visage. Les yeux écarquillés, encore mouillé de larmes de chagrin, elle observait le grand individu aux joues creuses et tout vêtue de noir. Son ombre semblait englober toute la pièce et la faux qu'il avait en main semblait appuyer un peu plus sa présence.
— Qui êtes vous … ? Fit-elle de sa voix brisée.
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Sujet: Re: L'été ne reviendra plus [PV. Mortem] Dim 8 Mar - 22:10
L'été ne reviendra plusMortem et Elsa
Cela faisait un moment que tu étais à Arendelle pour le travaille. La princesse Anna allait bientôt pousser son dernier souffle et tu serais là pour récolter sa douce âme. Tu savais qu'elle avait eut une vie heureuse avec celui qu'elle aimait. Tu le savais, car s'était toi aussi qui avait fauché Kristoff. Te promenant dans la ville, tu voyais bien aux visages des habitants que le temps s'approchait à grand pas, mais tu n'étais pas du genre à te pressé. Tu savais, toi, quand le temps serait venu d'aller récolter ce fruit mûr.
Tu étais connu sous le nom de Mortem, Mort en latin et s'était ce qui s'approchait le plus de ce que tu étais. Oh, bien sûr, tu n'étais pas ton patron; la Grande Faucheuse même si tu ne l,avais jamais vu. Tu étais le plus travailleur des faucheurs, allant même jusqu'à faucher les âmes qui étaient hors de ton terrain habituel.
Tu étais celui qui avait pris la vie des parents de la Reine et de sa mourante de soeur, celui qui avait pris la vie de l'épouse de Rumpel' après qu'il lui ait prit le coeur. Tu avait aussi pris l'âme du père de Régina... Combien d'âme était passé sous la lame de ta faux? Tu l'ignorais, mais tu allais toujours au moins une fois sur la tombe de ces défunts y déposé une fleur... une chrysanthème, symbole d'éternité dont les feuilles symbolisent la mort.
Tu entrais dans une petite boutique où tu achetas du chocolat. Tu avais tant entendu parler de cette petite friandise qui était la fierté du pays, avec sa Reine bien sûr. Tu payas et savouras un premier chocolat à l'orange. Le sucré et l'acidité se mélangeaient bien. Tu souris, adorant ce genre de petite douceur bien plaisante.
Soudain tu le sentis. Le dernier souffle de la Princesse. Tu sortis de la boutique et levais le regard vers le château. Ta faux accroché à ton dos tu fermas les yeux, sentant jusqu'au plus profond de ton être cette vie s'éteindre, malgré le silence du printemps tu l'entendis. Ce souffle quitter ce corps défraîchie, ce coeur s'arrêter et le glas sonna peu de temps après. Tu entendis des gens fondre en larme, mais tu t'en fichais. Tu devais faire ton travail. Attrapant ta faux, tu la décrochas de ton dos et commenças à marcher, t'en servant comme les gens se serve d'un bâton pour marcher, même si chez toi cela te donnait une apparence royal.
Soudain tu disparus de la vision des simples mortels. En fait, tu t'étais en quelque sorte "envolé", déployant tes ailes squelettiques recouverte de plumes noires corbeaux. En un battement de cil tu t'étais retrouvé à l'intérieur de l'immense palais qui était plus que magnifique. Avançant, tête haute, toujours invisible, tu admirais la majestuausité des lieux, et surtout les tableaux. Tu reconnus nombres de pauvres âmes que tu avais prise par le passé alors que cela semblait dater d'hier! Oui, la vie des humains n'était qu'un battement de cil pour l'être immortel que tu étais!
Silencieux, tu arrivais enfin dans la chambre de la défunte. Tu avais croisé bon nombre de serviteurs qui couraient annoncer la sombre nouvelle. Plusieurs t'étaient passé au travers et à chaque fois ils s'étaient arrêté, tremblant de froid, de torpeur et d'effroi. Après tout, on ne te traverse pas comme ça!
Ton regard se posa sur une jeune blonde dont la tête était posé sur l'épaule de la défunte. Elle pleurait à chaudes larmes, des larmes glacées. Elsa d'Arendelle était son nom. Ton regard s'attarda sur sa Timelife et tu osas un sourcil, intrigué. Oh, la belle vivrait longtemps. Elle n'était pas immortelle, mais sa vie était lié aux neiges éternelles des montagnes. Si elles fondaient, la femme devant toi se fanerait avec elles jusqu'à sa mort. Tu savais quand cela arriverait, mais cela restait légèrement flou et se modifiait légèrement. Après tout, le destin de chaque personne n'est pas gravé dans le marbre. Un petit geste pouvait changer bien des choses. S'était ce que l'on appelait l'effet papillon.
Finalement tu allas de l'autre côté du lit et dans un souffle fraie et léger tu apparus pour de bons aux yeux mortels de la blonde neigeuse. Elle releva la tête, semblant furieuse que tu la déranges, mais tu t'en foutais. Tu étais ici pour faire ton bouleau! Finalement elle sembla plus surprise qu'autre chose et tu inclinas légèrement la tête alors que tes yeux sombres se posait sur la défunte, montrant par là tes condoléances. finalement elle te demanda qui tu étais. Ils le faisaient tous quand ils te voyaient à l'oeuvre.
- "Je suis un Faucheur. Je suis celui qui récolte les âmes des morts. On m'appel Mortem" dis-tu en t'inclinant légèrement. "Il est l'heure pour moi de prendre l'âme de votre soeur, Elsa d'Arendelle" achevas-tu avant de faire tourner ta faux dans ta main et de la planter dans le coeur de la morte.
La lame passa au-travers le tissu et les chairs comme s'ils n'étaient pas matériels, ne laissant aucune trace d'une possible intrusion extérieur dans cette peau défraîchie. Une lueur bleuté en sortit en même temps que tu retirais la lame. Une petite boule d'une luminosité aveuglante sortie de la poitrine de la princesse, voltigeant joyeusement dans les airs telle une petite fée. Tu souris à se spectacle, laissant entendre un doux rire qui sonnait paternel. Tu tendis ta main gauche et la petite boule vint s'y poser. Elle était chaude, pleine de joie et non de peur comme tu l'avais si souvent ressentie. Cette âme... elle était mûr et épanouie. Elle était prête pour le grand voyage, mais avant...
Tu levais les yeux vers la Reine des glaces et lui offrit un sourire chaleureux.
- "Voici l'âme de votre soeur. Elle est prête pour le grand voyage. Voulez-vous lui offrir un dernier au-revoir?"
Du pouce tu caressas l'âme qui sembla se réchauffer sous cette tendre attention. Si tu paraissais froid avec les vivants, il était tout le contraire avec les âmes des défunts.
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Sujet: Re: L'été ne reviendra plus [PV. Mortem] Lun 9 Mar - 0:34
Elsa Arendelle
  Le Faucheur d'âme. Était-ce pour cela que sa présence lui était familière ? Elsa avait vu tant de personnes s'éteindre … Ses parents, bien qu'ils furent très loin d'elle à ce moment là … est-ce que ce Faucheur était déjà venu pour Kristoff, l'année dernière ? Après qu'il eut poussé son dernier soupir, Anna lui avait dis, les yeux mouillés mais le sourire aux lèvres, que son aimé était en paix, qu'on prenait soin de son âme. Est-ce qu'elle avait alors rencontré cet étrange personnage ? Elsa avait toujours admiré cette belle capacité d'acceptation de la fin que montrait les individus du troisième âge, ils acceptaient de perdre et d'être perdu … Elle avait toujours attendu que cela lui arrive, à elle aussi. L'acceptation. Mais c'était bien difficile. Elle n'arrivait pas à prendre la mort d'Anna du bon côté. Comment prendre la disparition de l'être qu'elle aimait le plus au monde du bon côté, franchement ? Oui, Anna avait eu une belle et longue vie, elle était comblée, elle s'était même éteinte avec le sourire … Mais elle n'était plus là. Et Elsa devrait affronter seule une vie plus longue encore … longue et solitaire … longue mais sans lumière.
« Je suis un Faucheur. » dit-il « Il est l'heure pour moi de prendre l'âme de votre sœur, Elsa d'Arendelle »
La belle souveraine éplorée écarquilla les yeux et entrouvrit légèrement la bouche. Ne s’étonnant pas qu'il connaisse son nom, elle s'était redressée et eut un instant l'idée de protester. Non, elle n'était pas prête, elle ne voulait pas laisser sa sœur partir … Pourtant, Anna, elle, s'était tenue prête. Elle avait accompli tout ce qu'elle devait accomplir en ce monde, vu tout ce qu'elle voulait voir. Elle partait en paix, sans regret. Mais avant qu'elle n'ait eu le temps de dire quoi que ce soit pour retarder ce qui s'était déjà produit, le Grand Faucheur abattit sa faux sur le corps de sa sœur. Elsa recula d'un bon, plaquant sa main contre son plexus craignant de voir le corps de sa sœur mutilé et profané. Mais il n'en fut rien. La lame de la faux semblait se dématérialiser au contacte du corps de sa chère sœur, qui ne tarda par à laisser s'échapper une douce lueur bleuté. Elle prit en vivacité en quittant le corps de la princesse, venant bientôt danser entre les doigts squelettiques du récolteur d'âme.
Le cœur froid de la Reine, après s'être vivement emballé, reprit doucement son calme alors qu'elle posait les yeux sur l'homme en noir. Elle l'entendit rire, mais ce n'était pas un ricanement moqueur ou malicieux. Ce rire avait quelque chose de bienveillant, de chaleureux, rien que ne laisse exprimer son visage aux joues creuses. Le regard de glace de la blonde glissa alors doucement vers l'âme de sa sœur et ses larmes embuèrent à nouveau sa vue, venant arroser doucement ses joues. C'était l'âme d'Anna. C'était tout ce qu'il resterait d'elle à présent … C'était l'âme d'Anna et cet homme allait l'emmener loin d'elle …
« Voici l'âme de votre sœur. Elle est prête pour le grand voyage. Voulez-vous lui offrir un dernier au-revoir? »
La gorge nouée, Elsa fut incapable de répondre tout de suite. Alors, elle secoua doucement la tête, tentant de gagner du temps alors que la panique envahissait son cœur. Anna avait tout fait pour la préparer à ce jour, mais rien n'y fit. Elsa était paniquée, elle n'était pas prête. Ce n'est que maintenant qu'elle réalisait vraiment qu'elle ne révérait plus Anna, que sa sœur n'ouvrirait plus jamais les yeux, qu'elle n'entendrait plus jamais sa voix ni son rire. Elles ne partiront plus se balader dans le royaume dans le dos des gardes, elles ne se goinfreraient plus de chocolat en regardant la neige tomber …. Plus jamais. Mais tout cela, c'était pourtant sa vie. Alors quoi ? Qu'est-ce qui allait se passait à présent ? Sans la présence de sa sœur, sans son rire, sans son sourire … Sans ses farces et ses jeux puérils qui lui réchauffaient toujours le cœur. Qu'est-ce qu'elle allait devenir sans elle ?
— At … Attendez … Parvint-elle à articuler difficilement. Je vous en prie …
Que pouvait-elle espérer, que pouvait-elle bien encore prier ? Il était trop tard. Elsa n'était pas assez désespérée ni assez égoïste pour l'implorer de rendre son âme à Anna. Elle savait ce qu'était un Faucheur, il récoltait les âmes, elle savait au fond d'elle qu'il n'avait pas le pouvoir de rendre la vie aux gens mais …Elle espérait encore. Elle ne voulait pas, elle n'était pas prête à être seule. Dans sa tête, les dernières paroles d'Anna raisonnaient. Tous ses beaux discours pour qu'elle ne pleur pas, qu'elle soit heureuse … Elle voulait juste un bonhomme de neige. C'était sa dernière volonté …
— Ne l'emmenez pas … Ne l'emmenez pas loin de moi … Elle est tout ce que j'ai …
Ce que Elsa voulait, ce n'était pas qu'il lui rende Anna ou qu'il la ramène à la vie. Ce qu'elle demandait, c'était juste qu'il ne l'éloigne pas d'elle. A cette instant, la Reine des Neiges étaient prête à tout pour rester avec sa sœur … Elle voulait partir avec elle … Après tout, son heure était censée être arrivée depuis longtemps, non ?
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Sujet: Re: L'été ne reviendra plus [PV. Mortem] Lun 9 Mar - 1:32
L'été ne reviendra plusMortem et Elsa
Tu avais bien sûr reconnu cette chère Anna qui t'avais vu lorsque tu étais venu prendre l'âme de Kristoff une année plutôt et maintenant s'était à son tour. Des True Love ne pouvaient être séparé longtemps, tu l'avais remarqué car elles se retrouvaient toujours sans exceptions. Des âmes soeurs seront toujours ensemble qu'importe ce que l'on met sur leur chemin. Il était donc naturel pour toi d'être celui qui lui prendrait son âme. Et quelle âme! Chaude, plus que chaleureuse et joueuse. Tu sentais sa chaleur se répandre dans ton corps froid, la joie t'envahir. Ses sentiments étaient les tiens. S'était grisant comme à chaque fois que tu tombais sur une âme prête pour son dernier voyage.
Tu t'amusais de la réaction de la Reine d'Arendelle. Elle s'était levée pour protester, mais maintenant elle avait bondit en arrière quand tu avais planté la lame de ta faux dans le corps de sa bien aimée soeur. Elle semblé choquée, peut-être effrayé aussi... après tout, tu ne l'avais pas prévenu, et pour quoi faire? Elle s'imaginait que tu claquerais des doigts? Ses yeux s'embuèrent de larmes en se posant sur l'âme de sa soeur. Tu étais toujours fasciné par ces moments quand tu laissais un vivant voir ton travail. Pourquoi pleuraient-ils? N'étaient-ils pas heureux que leurs êtres chers puissent aller à leur dernier repos?
Mais toi tu ne pouvais pas comprendre. Tu n'étais pas humain, tu n'avais même pas de... coeur... à proprement parler! Malgré ton corps charnel, le sang qui coulait dans tes veines, cet organe n'avait jamais émit un seul battement. Il était mort, mort comme cette tendre Anna, mort comme tes sentiments. Oh, bien sûr tu en avais, mais pas tant que ça. Tu étais comme un bloc de glace, tu pouvais te réchauffer comme te refroidir encore plus, prendre des couleurs, t'éclaircir ou t'assombrir...
Tu avais proposé à la Reine de faire ces adieux à sa soeur et elle secoua doucement la tête, tellement pleine d'émotion. Sa petite tête blonde décoiffée, ses yeux et ses joues rougies par les larmes. Tu sorti un mouchoir de ta poche et le lui donna. Pauvre Reine de glace. Tu voyais sa Timelife qui était longue et à la voir elle était seule et sans famille. En fait, sa seule famille proche venait de s'éteindre avec toi. Tu n'en étais même pas désolé. Après tout, tout ce qui vit meurt un jour! Cela t'apporta une question; existait-il des faucheurs pour les plantes et les animaux?
Puis la voix de la belle te sortie de cette pensée. Elle te demandait d'attendre, elle t'en priait même! Tu fus surpris, mais tu ne montrais rien. Tes émotions tu les en-fuissais au plus profond de toi pour ne laisser qu'un masque neutre et insensible. Mais tu savais d'avance ce qu'elle te demanderait, ou plutôt ce qu'elle risquait de demander. Tu étais un faucheur, tu pouvais rappeler à toi toutes les âmes que tu avais fauché, mais jamais, JAMAIS tu ne le ferais. Qui étais-tu pour priver du repos éternel, et en paix, de ces âmes? PERSONNE! Personne n'avait le droit de déranger ces âmes et jamais tu ne permettrais que celle d'Anna retourne dans son corps. Elle méritait la paix éternelle.
Mais tu fus surpris, gentiment surpris...
Ne pas l'emmener loin d'elle? Gné? Depuis quand les gens voulaient-ils rester proche d'une... âme désincarné? Tu la regarde, et dans tes yeux luis de l'intérêt mêlé à de la surprise sincère et tu l'écoutes. Attentivement. Il était claire pour toi que cette magnifique femme ne demandait pas que tu lui rendes sa soeur, mais... mais...
Tu eu un bug mentale en comprenant enfin ce qu'elle demandait. S'était INSENSÉ! Elle voulait... elle voulait... Tu n'arrivais même pas à imaginer cette phrase! Tu étais choqué, pas en mauvais sens, plutôt surpris au plus haut point! Tu fronces les sourcils et regarde attentivement son espérance de vie. Oh, il s'étend au delà de 2 siècles après cette demande alors elle n'attentera pas à sa vie et tu es déjà décidé à refuser donc...
- "Il est hors de question que je vous fauche aussi. Votre lifetime indique que vous vivrez bien au-delà d'un siècle très chère. Votre soeur est morte, son heure a sonnée vous devez le comprendre. Je ne vous dis pas de l'accepter, même si vous devriez, mais de le comprendre. Les mortels comme vous, car malgré le fait que votre vie soit figé vous n'êtes pas une immortelle votre majesté, ont une heure très précise où ils poussent leur dernier souffle. Personne ne meurt avant son temps, personne. Pas même pour ceux qui s'ôte volontairement la vie, malgré que cet acte puisse sembler désespérer, il arrive pourtant à l'heure pour ces êtres. Même chez les enfants. Tout le monde est égale devant la Mort, ma patronne" tu te tais pour la laisser comprendre, assimiler ce que tu viens de dire.
Tu tends doucement la main pour lui présenter l'âme.
- "Prenez-la, caressez-là doucement et vous verrez qu'elle est prête à partir contrairement à vous. Vous avez encore énormément de chose à faire Elsa d'Arendelle, ouvrez vos yeux!" lui ordonnas-tu sans concession. " Imaginez un peu dans quelle torpeur serait plongé votre royaume si vous le laissez sans dirigeant, sans héritier pour vous succéder. Malheureusement, feu-Anna et feu-Kristoff n'ont pas eut d'enfants, vous non plus." Tu soupires doucement, plongeant ton regard d'onyx dans ses pâles prunelles, sévère. "Vous-avez-toute-la-vie-devant-vous. Peut de gens on cette chance! J'ai déjà dû prendre l'âme d'enfants qui n'avaient même pas encore pris une seule bouffée d'aire, de quel droit, vous qui avez des siècles à vivre, me demandez-vous de vous prendre la vie?"
Tu regardes le corps de la défunte qui semble toujours en paix et tu replace presque tendrement une mèche. Sa peau qui perd de sa chaleur est pourtant brûlante contre la tienne qui est plus froide que la glace. Tu te redresses de toutes ta hauteur, qui n'est pas si haute.
- " Lorsqu'une personne comme vous à une espérance de vie aussi grande ce n'est pas pour rien. Vous avez un grand destin Elsa d'Arendelle, ne vous enfermez pas sur vous même seulement à cause d'une perte humaine. Est-ce que votre soeur c'est effondrer à s'en laisser mourir quand j'ai pris l'âme de son tendre? Non, elle s'est relevée. Faite de même! Rendez votre soeur fière de vous. Vous êtes une Reine à la longue longévité. Profitez-en pour protéger votre Royaume, le renforcer, le faire s'épanouir. Vous avez le temps pour trouvez soulier à votre pied en amour"
Tu lui souris, très légèrement car tu n'en as pas l'habitude. Tu ne la touche pas, alors que tu aimerais bien mettre la main sur son épaule pour appuyer tes dires, mais tu sais qu'elle frissonnera de dégoût et tu ne veux pas lui imposer ce sentiment dans cette situation. Tu veux qu'elle comprenne! Pas... pas qu'elle pense comme les autres et que tu es un monstre de faire ce travail.
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Sujet: Re: L'été ne reviendra plus [PV. Mortem] Lun 9 Mar - 14:19
Elsa Arendelle
  Oui, il était bien égoïste de sa part de pleurer la disparition d'Anna, alors qu'elle était prête pour rejoindre le royaume des morts, ce qui n'était pas le cas de tous ceux qui perdait la vie, comme l'expliqua si bien le Faucheur. Et si Anna pouvait effectivement la voir ainsi ? Et si à cause de toutes ces larmes elle ne pouvait pas reposer en paix ? Elsa était l’aînée, pourtant c'était sa petite sœur adorée qui avait toujours pris le plus soin d'elle, qui l'avait sauvé d'elle-même, de ses propres démons. Elle avait sauvé le royaume de sa Reine, mais aujourd'hui elle n'était plus … Oui. Anna n'avait que le titre de Princesse, pourtant, elle fut la véritable Reine de cette contrée pendant des décennies. Qu'est-ce que le Destin attendait d'elle maintenant ? Pourquoi ne pas lui avoir fait accomplir ce qu'il fallait pendant qu'Anna était encore là ? Et bon sang, qui avait décidé qu'elle devrait avoir une longue vie sans sa sœur ? Qui pouvait bien prendre de telles décisions ?
Comme beaucoup d'êtres en deuil, le cœur froid de la Reine des Neiges était submergé de questions et d'un sentiment d'injustice. Mais la voix du Faucheur était étonnement apaisante, de par son calme et son naturel déconcertant … Car il n'y avait rien de plus naturel que la mort, après tout. Elle avait toujours soigneusement évité de promettre quoi que ce soit à Anna, ainsi, malgré tous ses discours insistant, elle n'avait jamais fait la promesse tacite de trouver l'amour, de garder le sourire ou de fonder une famille … C'était trop. Elle ne sentait pas capable d'aimer à nouveau.
La pièce semblait à présent aussi froide que l'extérieur où la neige tombait à gros flocons, allez savoir si c'était présence de la mort ou le pouvoir de la souveraine qui provoquait un tel phénomène. Du givre commençait même à se former sur les murs, dessinant comme une mosaïque raffinée qui scintillait sous le peu de lueur qui passait encore par la fenêtre. Il ne voulait pas la Faucher, il voulait prendre Anna et l'emmener loin d'elle … Et comme beaucoup de cœur en proie à la tristesse du deuil, la belle fut tentée de se révolter. Se révolter contre la mort, taper du poing contre cette injuste. Le poing de la blonde se referma fermement, jusqu'à planter ses ongles dans sa paume. La glace le recouvrant, fumant légèrement. Elle pourrait l'obliger à lui rendre Anna ou à la prendre. Elle pourrait user de ses pouvoirs pour l'obliger mais … Une voix résonna à nouveau dans sa tête. Anna … Ce n'est pas ce qu'Anna aurait voulu. Il avait raison. Elle le savait pourtant. Elle savait qu'Anna serait en paix, elle savait aussi qu'il n'était pas du rôle du Faucheur d'âme de décider, il ne faisait qu’exécuter. En fait, elle n'en savait rien, mais c'était dans les croyances de son royaume. La mort n'était pas une fatalité, ce n'était pas une fin nous plus. Elle obéissait simplement au Destin.
Alors doucement, le poing de la belle se desserra. Anna n'aurait pas voulu cela. Elle lui avait causé tellement de peine, tant de soucis, elle lui avait fait tant de mal par sa maladresse … Elle lui devait au moins ça. Elle lui devait bien de la laisser partir en paix, faire en sorte qu'elle ne s'inquiète pas. Elle devait la laisser en paix … En paix … Mais loin, si loin d'elle. Combien de temps encore allait-elle devoir attendre ? Des siècles ? C'est ce qu'il prétendait. Des siècles … Qui pouvait réellement prétendre vivre aussi longtemps ? Était-ce une punition pour tout le mal qu'à pu provoquer ses pouvoirs ? Pour tout le mal qu'il provoquera encore … ?
Il tendit alors doucement la main vers elle, dans sa paume dansait toujours la lueur bleutée de l'âme d'Anna. Elsa ne savait pas à quoi était censée ressembler une âme, mais celle de sa sœur lui paraissait particulièrement belle et chatoyante … à l'image de son vivant. Elle la contempla un instant sans oser la toucher. Le bras de la reine barrait sa poitrine, le poing légèrement refermé contre ses clavicules, elle semblait craintive. Toucher une âme ? Et si elle lui faisait du mal ? Et si elle l’abîmait ? Et si ses pouvoir la détruisait ?
Alors qu'elle hésitait, le Faucheur poursuivait ses paroles réconfortantes, du moins étaient-elles censées l'être. Efficace ou pas, Elsa fut tout de même touchée par ce détail … L'Ankou n'était pas qu'un spectre muet et affable qui venait chercher les âmes pour les conduire jusqu'au royaume de l'au-delà. Cet être n'était même pas spectrale, visiblement et il faisait preuve de compassion et de réconfort. Lorsque Elsa s'en rendit compte – car il n'était pas facile d'être lucide quand le chagrin vous accable – elle releva les yeux sur lui, laissant ses jolies prunelles clairs se perdre dans l'étendu sombre des yeux du Faucheur. Beaucoup de gens frémiraient ou répugneraient à regarder la Mort dans les yeux, mais cette dernière venait de clairement lui signifier qu'elle ne voulait pas d'elle … Alors que pouvait-elle bien craindre ? Non. Elsa d'Arendelle n'avait pas peur. Elle n'avait pas non plus de dégoût pour ce qu'elle voyait … Car ce qu'elle voyait, c'était l'être qui allait prendre soin de l'âme de sa sœur, celui qui allait la conduire auprès de Kristoff ainsi que de leur parents … Et … qui sait ! Peut-être même que ce bon vieux Zven serait là aussi.
Les paupières de la souveraine s'ouvrirent un peu plus de surprise. L'Ankou avait toujours été dépeint comme un être sans pitié, mais ce que Elsa voyait, ce n'était qu'un profond respect. Comment omettre un détail d'une telle importance ? Un être dont la seule tâche quotidienne est de récolter les âmes des défunts doit bien leur vouer un profond respect.
C'est alors que, tout doucement, la main d'Elsa quitta son plexus pour s'approcher doucement de la lueur bleuté. Elle tremblait légèrement, elle avait peur de l'abîmer avec ses pouvoirs. Elle présenta sa paume vers le ciel, près de la main du faucheur et la lueur se déplaça alors doucement pour rejoindre celle de sa sœur. De toute sa vie, Elsa n'avait jamais rien ressenti d'aussi chaud. Ni le plus chaud des breuvages, ni le plus vivaces des feux de cheminer n'était jamais parvenu à réchauffer son corps froid comme la neige. Elle fut donc un peu surprise de cet étrange contacte qui lui chatouillait les doigts comme une brise chaude. Comme si elle craignait de la faire tomber, elle ramena son autre main près de la première pour former un puits sécurisant pour l'âme de sa défunte sœur. Elle fixa longuement la lueur alors que les larmes humidifiaient à nouveau ses yeux clairs. Un sourire triste étira le coin de sa lèvre alors qu'un hoquet de sanglot franchissait ses lèvres. Elle pouvait le sentir … Elle pouvait sentir Anna comme elle l'avait toujours connu. Joyeuse, joueuse et à la fois pleine de sagesse.
— Anna …
Elle pouvait presque entendre sa voix la rassurer, la réconforter. Elle pouvait presque l'entendre dire ''Tout ira bien''. Cela, elle ne l'entendait pas explicitement, mais elle le ressentait. Elle ressentait ce que l'âme voulait lui dire. Elle pouvait aussi sentir son amour pour elle, ainsi que sa dernière volonté … Elle y tenait, à son bonhomme de neige. Elle y tenait réellement. ''Tout ira bien.'' Semblait répéter. ''Je veillerais toujours sur toi. Olaf continuera de t'apporter le réconfort dont tu as besoin, comme avant, lorsque nous étions enfants.''. Une fois encore, ce n'était pas des mots qu'elle entendait de la voix d'Anna, mais elle savait que ça venait d'elle, elle les ressentaient au plus profond de son cœur.
— Je ne sais pas si je saurais être une bonne Reine sans elle. Souffla-t-elle, la gorge encore nouée.
Alors, elle releva à nouveau les yeux vers lui. Ce Faucheur qu'elle n'aurait jamais imaginé ainsi, compatissant, presque … tendre. Presque. Son visage n'avait pourtant rien de bien rassurant, avec ses joues creuses et ses yeux d'un noir aussi profond que les limbes … il était à l'image de ce que les gens se figurait. Mais au fond de lui, il n'avait rien d'impitoyable ou de cruelle. Il était simplement … inéluctable.
— Ne pouvez-vous donc rien faire … ? Ne pouvez-vous vraiment pas … m'emmener avec vous ? Donner ma vie à quelqu'un d'autre ? Elle baissa les yeux vers l'âme de sa sœur, la contemplant avec tendresse. Ne pouvez-vous pas donner ce Destin à quelqu'un qui en aura les épaules ?
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Sujet: Re: L'été ne reviendra plus [PV. Mortem] Lun 9 Mar - 20:09
L'été ne reviendra plusMortem et Elsa
Tu remarquas tout de suite l'envie de la blonde de se battre, cette envie d'aller contre nature, ce sentiment d'injustice qui brillait dans ses pâles prunelles. Tu n'en fais pas cas, tu y es tellement habitué. Tu la vois serrer le poing et espère silencieusement qu'elle ne fera pas l'idiote en tentant de t'attaquer. Ses pouvoirs son complètement inutiles face à toi. Tu peux te déprendre facilement de sa glace et partir pouf comme ça en entraînant sa soeur avec toi pour une séparation déchirante, mais quelque chose en toi te dis qu'Elsa ne le fera pas. Tu regardes les murs se couvrir de givre, preuve de la tempête de sentiment qui emplissent lui faisait perdre légèrement le contrôle de ses pouvoirs.
Tu continus de lui parler, de lui expliquer comme tu le peux. Tu sais que les mortels ne comprennent pas toujours ta situation ni celle des morts. c'est dans ces moments la que tu es heureux d'être faucheur et de ne pas avoir tant de sentiments que cela. Tu n'imagines pas les dégâts que tu pourrais faire si tu devais être à la place de la Reine d'Arendelle. Irais-tu contre tes principes? Peut-être même si tu avais de la difficulté à te l'imaginer.
Finalement la belle blonde se calme. Tu la vois déserrer les poings. Tu lui tends l'âme de sa soeur et elle semble prise légèrement au dépourvue. Son petit poing légèrement refermé sur sa clavicule et son regard posé sur la boule lumineuse. C'est de la peur que tu vois dans son regard, la peur de blesser cette petite chose lumineuse, mais il n'y avait aucune chance. Tu souris lorsque la Reine met sa main prêt de la tienne et que la petite âme va dans sa paume à elle. Tu ramènes ton bras prêt de ton corps et regardes les deux soeurs.
Elsa laisse de nouveau ses larmes couler, tu sais qu'elle peut sentir ce que pense l'âme car toi tu l'entend "parler". Feu Anna tentait de rassurer sa soeur. Tu souris intérieurement en prenant un peu plus appuie sur ta faux. Tu pouvais partir, l'âme te rejoindrais, mais tu ne voulais pas la laisser seul. Tu étais comme un père avec ces petites boules qui avaient été dans un corps charnel un jour.
- "Dite vous que le Destin vous a donné une telle soeur pour justement faire de vous une bonne Reine, Elsa" dis-tu d'une vois neutre.
Tu soupires doucement.
Non tu ne pouvais rien faire pour elle, tu ne pouvais pas donner sa vie à un autre.
- "Très chère, même si mes pouvoirs sont plus grand que vous ne pouvez l'imaginer, je n,ai pas celui-ci. Cela serait contre nature et contre mes principes de toute façon et je ne vais jamais contre mes principes sauf rares exceptions. Si vous avez reçu ce destin, c'est que vous en avez les épaules, Elsa d'Arendelle"
Tu regardes la petite âme dans ses mains. Que devais-tu faire pour lui faire comprendre qu'elle ne serais pas faucher aujourd'hui?
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Sujet: Re: L'été ne reviendra plus [PV. Mortem] Mar 10 Mar - 0:05
Elsa Arendelle
  Depuis sa plus tendre enfance, Elsa n'avait jamais eu confiance en elle. Surtout depuis qu'elle avait manqué de tuer sa sœur à cause de ses pouvoirs. C'est à partir ce jour, à partir de cet instant où elle dû cacher ses pouvoirs qu'elle perdit totalement le contrôle de ces derniers. Elle était devenue craintive, elle s'était laissée rongée par ce merveilleux don de la nature … Et Anna l'avait sauvé, elle lui avait redonné confiance en elle. Mais voilà que sans elle, elle se sentait redevenir l'enfant avec le poids d'un secret bien trop lourd à porter pour ses petites épaules frêles. Non. Elle n'était pas une grande Reine, elle n'en avait pas les épaules, pas sans Anna.
Pourtant, ni le Faucheur, ni la petite âme qui réchauffait ses mains n'étaient de cette avis. Chacun lui assurait, lui par des mots et elle par des sentiments réconfortants, qu'elle était une reine forte et digne du devoir et du destin qu'elle avait à accomplir. D'accord. Peut-être, oui, peut-être qu'elle pouvait avoir les épaules pour cela mais … Elle s'en moquait. Elle ne voulait pas avoir à être suffisamment forte … Elle voulait être lâche, elle ne voulait plus de tant de responsabilité … Oui, ce serait si facile.
Mais à présent, elle sentait la petite âme s'agiter et cela lui brisait le cœur. Cette âme était si paisible, si comblée, et voilà que son chagrin et son désarroi était en train de la dégrader. Le Faucheur était formel, même si cela lui paraissait impossible pour le moment … Son Destin était bel et bien celui-ci. Elle regardait la petite lumière avec tristesse, non plus de la perdre, mais de sentir qu'elle était en train de lui transmettre sa tristesse. Non … Elle ne pouvait pas faire cela à Anna.
Elle tenta alors de se reprendre. Elle ne voulait pas décevoir sa petite sœur, et surtout, elle ne voulait pas troubler son repos. Elle ne voulait peut-être pas de ce destin ni de cette souveraineté trop longue à son goût, mais c'était son devoir, elle devait l'accepter, comme elle l'avait fait le jour de son couronnement, malgré l'angoisse. Elle était Elsa d'Anrendelle, Reine des terres du Nord, descendante d'une longue lignée de rois et de reines tous dignes et sages. Enfin presque, il y avait bien eu deux ou trois tyrans dans le lot, c'est ce qui faisait passer les autres pour de meilleurs souverains encore. Elle ne pouvait pas être égoïste. A présent, elle devait rassurer sa sœur à son tour … et tenir au moins une promesse. Celle d'être à la hauteur et de ne pas la décevoir.
— Oh, Anna … J'aimerais tellement que tu restes avec moi … Murmura-t-elle doucement.
Consciente qu'elle n'en avait pas le droit, rien que par égard pour sa sœur, elle releva les yeux vers le maître des âmes des défunts avec une certaine acceptation dans le regard.
— Mais je ne peux pas … pas vrai … ? Je ne peux pas lui faire ça.
Pourtant, elle en avait envie. Elle avait envie d'être égoïste et de la garder auprès d'elle, même ainsi, en tant qu'âme immatérielle … peu importe. Elle ne le ferait pas, bien entendu. Elle n'y songeait même pas, elle aurait juste bien aimé … Mais ce serait vouer sa sœur à une existence plus terrible encore que la sienne … Et elle l'aimait trop pour cela. Oui, elle l'aimait suffisamment pour finalement accepter … de la laisser partir. Alors, elle franchit ses quelques pas qui la séparaient de l'Ankou, venant près de lui. Les mains délicates de la reine tremblaient légèrement alors qu'elle les tendaient vers l'homme en noir, afin de lui confier cette âme si précieuse.
— Vous allez la conduire auprès de Kristoff et de nos parents, n'est-ce pas ? Vous allez prendre soin d'elle … Elle sera en paix … ?
Elle posa à nouveau les yeux sur la petite lumière avant de jeter un œil par dessus son épaule. Le corps de sa sœur reposait toujours dans le lit avec ce sourire paisible et une fine couche de givre avait commencé à proliférait sur sa peau déjà froide pour la conserver.
Dernière édition par Elsa Arendelle le Mar 10 Mar - 13:59, édité 1 fois
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Sujet: Re: L'été ne reviendra plus [PV. Mortem] Mar 10 Mar - 0:57
L'été ne reviendra plusMortem et Elsa
Tu voyais bien qu'Elsa d'Arendelle ne semblait pas croire totalement ce que tu disais, ni ce que la petite âme lui transmettait, mais pourtant toi tu voyais bien tout ce que cette magnifique femme était capable d'accomplir! Elle pouvait aisément faire resplendir son pays, en faire un exemple pour les autres et bien plus! Cela t'exaspère quand les gens se sous-estime à ce point. Tu as seulement envie de lui redresser la tête et de lui montrer toutes les possibilités qui s'offre à elle!
Puis tu ressens la tristesse de l'âme. Anna est triste, tu le sais, de voir sa soeur ainsi. C'est normal, la séparation est difficile pour la survivante, elle qui s'était bâtie autour de sa cadette. Anna qui était sa basse, son maître-pilier n'était plus. S'était triste, mais s'était ainsi que la vie était faite. Être emplit de doute après une telle perte était tout à fait normal. Malgré que cela te laissait totalement de marbre. Tu étais extérieur à cette situation, simple envoyé pour t'occuper de cette âme mûr.
Mais doucement l'humaine se reprend, elle reprend contenance et nos paroles et sentiments (pour Anna) semblent se frayer un chemin dans le coeur et l'esprit de glace de la Reine. Cela te fait plaisir, car ça te prouve que la Reine est faite solide et qu'elle se relèvera de la perte de sa cadette. Elle dit a sa soeur qu'elle voudrait la garder avec elle, mais elle les yeux vers toi et tu es soulagé de ce que tu y lis. Elle est résigné, elle accepte enfin que sa soeur parte.
Elle s'approche de toi, tu ne bouges pas. Ton ombre semble englober toute la pièce qui est maintenant givrée, même le corps de la défunte est recouverte d'une toute petite givre. Tu offres un pâle sourire réconfortant à la Reine en voyant ses mains trembler, tu veux juste l'encourager. Lorsqu'elle te tant la petite âme, tu tends ta main libre et la petite boule lumineuse vient s'y réfugié, réchaud ton coeur de joie et des autres sentiments qui émane d'elle.
- "Je vais la conduire au Nocher, Charon, qui la fera traverser et elle rejoindra Kristoff en effet" tu incline doucement la tête. "Elle sera en paix, Elsa d'Arendelle et elle vous attendra de l'autre côté. Lorsque votre heure sera venue, vous la rejoindrai"
Tu regardes aussi le corps de la défunte avant de soupirer. Il est maintenant l'heure pour toi de t'envoler porter cette âme. Du dos de ton ombre s'étire deux immenses ailes qui finissent d'assombrir la pièce. C'est ta façon de faire savoir que tu es prêt a t'envoler.
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Sujet: Re: L'été ne reviendra plus [PV. Mortem] Mar 10 Mar - 16:25
Elsa Arendelle
  La petite boule de lumière quitta les mains délicates et frémissantes de la Reine des Neiges, emportant sa chaleur avec elle pour venir à nouveau danser dans la paume de l'Ankou. Elsa sentait déjà son cœur s'alourdir à nouveau … Mais elle devait être forte, pas vrai ? Elle le devait … Pour le bien d'Anna. Comme il était étrange d'encore penser au bien d'une personne ayant poussé son dernier soupir, pourtant, là était bien la preuve que rien n'était fini. Un long voyage attendait l'âme de sa sœur bien aimée, un long voyage ainsi qu'une longue existence immatérielle.
Au moins lui promit-il qu'elle la retrouverait un jour. Peut-être que ce serait plus facile de le considérer ainsi … Ce n'était qu'un au revoir. Anna prenait un peu d'avance, comme lorsqu'elle partait en voyage dans les terres du Sud … Ce n'était que cela, l'attente serait juste un peu plus longue. Et comme lorsque sa sœur partait en voyage, elle, en tant que Reine, devait veiller sur le royaume en attendant son retour ; où plutôt, en attendant de la rejoindre, pour cette fois.
C'est alors que l'Ombre du Faucheur s'étendit, engloutissant toute la pièce, avant que de larges ailes noires se s'étendent dans son dos. Surprise, la reine esquissa un pas en arrière, ouvrant grand les yeux pour observer ce phénomène. Puis elle comprit que cela signalait le moment du grand départ. Son cœur s'emballa soudainement … à nouveau, elle fut submergée par la détresse, elle ne se sentait définitivement pas prête. Elle replia les bras contre sa poitrine, empoignant son poignée gauche de la main droite, comme pour se retenir elle-même de protester ou de tenter de le retenir. Si seulement elle pouvait gagner un peu de temps … Mais à quoi bon ? A quoi cela lui servirait-il ? Cela ne ferait que repousser l'inévitable, et plus elle ferait attendre ce moment, plus cela serait difficile.
Elle resserra un peu plus son emprise sur son poignet, comme si la main qu'elle bloquait était sur le point céder à la colère. Mais elle n'avait aucune raison d'être en colère, pas contre Anna en tout cas, ni contre cet entité qui prendrait soin d'elle. Elle pouvait être en colère contre le destin qui avait décidé qu'elle devrait vivre seule … Mais même cela, elle ne pouvait pas vraiment s'en prendre à quelqu'un d'autre. Il ne tenait qu'à elle de ne plus être seule, seulement, voilà … Elle préférait encore cela plutôt que de s'attacher encore à quelqu'un qui allait disparaître avant elle. De toute façon, elle avait le cœur trop meurtri et trop gelé pour être capable d'accorder son amour à qui que ce soit d'autre. Elle l'ignorait, mais après un siècle, son cœur commencera à cicatriser et réclamera à nouveau quelqu'un à aimer … C'est ce qui la mènera à sa perte.
Les ailes immenses de l'Ankou fouettèrent l'air, et la reine détourna légèrement la tête pour se protéger du vent qu'elles engendraient.
— Tout ira bien, Anna … Dit-elle alors, pour rassurer sa sœur à son tour. Elle avait réalisé qu'il était plus important de la rassurer que d'être rassurée. Elle ne se pardonnerait jamais si sa sœur ne pouvait être en paix à cause d'elle.
Les yeux de glace de la reine plongèrent alors à nouveau dans les ténèbres de ceux de l'Ankou.
— Ne m'oubliez pas, le jour venu …
Dans un dernier battement d'aile, elle senti l'âme d'Anna lui sourire. Le souvenir de son visage d'enfant pleine de joie et de rêves marqua son esprit et c'est ainsi qu'elle se souviendra toujours d'elle … Comme de l'enfant pétillante qui voulait un bonhomme de neige. On dit que toute notre vie défile devant nos yeux lorsque la fin sonne, mais Elsa la voyait elle aussi défiler. Anna était toute sa vie jusque là, même lorsqu'elle l'évitait pour son bien, quand elle devait cacher ses pouvoirs, quand elle tenta de fuir le royaume pour le protéger de son pouvoir … Tant d'années à repousser cette sœur qu'elle aimait tant ! Tant d'années perdues …
Mais Anna … Anna souriait.
A présent seule dans l'ombre du soir et le silence funèbre, Elsa ferma doucement les yeux, sa gorge se noua à nouveau et elle sentit ses jambes céder sous son poids … elle tomba à genou, comme si l'âme d'Anna avait emporté avec elle toute ses forces. A cet instant, le temps semblait s'être arrêté et ne jamais vouloir repartir. Elle avait l'impression qu'elle ne pourrait jamais se relever … Mais elle avait fait une promesse. Une seule. Elle avait promis qu'elle serait à la hauteur. Elle le serait.
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Sujet: Re: L'été ne reviendra plus [PV. Mortem] Mar 10 Mar - 19:24
L'été ne reviendra plusMortem et Elsa
Tu déploies enfin tes ailes! Elles sont immenses, impressionnantes et... traversent les murs! Leurs plumes sont noires corbeaux et semblent être faites de cristal, étant légèrement translucide comme si elles n'étaient pas matérielles. Mais ce n'est pas ça qui en impose! Au contraire, ces plumes sont plutôt adorables quand on y repense, on voudrait y passer la main, y enfouir son visage... Non, ce qui fait froid dans le dos se sont les os qui dépassent... Oui, les os de tes ailes sont visibles et sortent de ta peau comme une sorte d'exosquelette possiblement assez effrayants quand on y regardait attentivement. On voyait les articulations en action à chacun de tes battements d'ailes. Ailes qui avaient une envergure de... oui, environs six mètres, voir plus! Ce n'était pas des ailes de petit gamin que tu avais!
Tes ailes fouettes l'air, provocant de grande bourrasque dont tente de se protéger la Reine avec ses bras. Elle t'a demander de ne pas l'oublier quand son heure sera venu. Tu lui souris aimablement. Oh non, tu ne l'oublieras pas! Tu demanderas même à Charon de le laisser la conduire en personne aux près de sa soeur, de sa famille... C'était quelque chose que tu faisais rarement, presque jamais. En fait tu ne l'avais fait qu'une fois, parce que monsieur le Nocher était déjà partie et que cette pauvre âme était tellement terrorisée qu'elle serait sans doute tomber dans l,infernal fleuve des morts.
- Je ne vous oublierai pas, Elsa d'Arendelle. Je n'oublis jamais une âme
Mais il était plus probable que vous vous reverriez plutôt. Peut-être reviendrais-tu ici pour manger de nouveaux chocolats, ceux que tu avais acheté tu les avais laisser sur le lit pour la Reine. Il paraissait que quand on était triste, manger du chocolat remontait le moral... Bon, tu n'étais pas du genre à écouter ces racontars, mais cette jeune femme méritait bien un peu de réconfort non?
finalement tu t'envolas, disparaissant comme tu étais apparu, aussi rapidement, mais sans la discrétion. Bon, tu avais fait ton petit show à cette mortelle, lui offrir l'honneur de voir ton envol et surtout tes ailes que personne ou presque ne voyaient. Tu sentis la chaleur de l'âme envelopper ton coeur, te demandant de prendre soin de sa soeur. Chose à laquelle tu ne pouvais te donner. Tu étais une Faucheur, tu ne te mêlais pas du Destin............. ou presque.