Chapitre 1: The Childhood
C'est lors d'une nuit d'un hiver rude, que je naquis sur les terres de mon père, le prince Henry, cinquième prétendant au trône de mon cher grand-père, le roi Xavier. Ma mère n'était qu'une simple paysanne avant qu'elle use de la magie pour gagner la cour royale et un titre de noblesse. Elle m'avait nommé Regina, car ma mère savait pertinemment ce que j'allais devenir lorsque je serais assez grande. Une reine. C'était ainsi que je passais mon enfance, elle n'a été que protocole et précepteurs. J'étais seule dans ce château et peu de personne avec qui parler. Ils craignaient ma mère et sa magie obscure. J'en avais tout autant peur, je la craignais autant que je l'aimais. Hélas, j'avais beau essayé de l'ébranler, ma mère Cora restait un modèle de dureté et de cruauté. Le plus souvent, je me faisais malmenée par elle et sa puissante magie. J'en souffrais de ses mots, de ses gestes brutales envers moi, de sa froideur. Bien sûr comme toute petite fille, je rêvais de marcher dans ses pas. Je rêvais qu'elle m'aime comme une mère le devait à son enfant. Mais chacune de mes tentatives se résolvaient par de la magie ou une critique froide à mon égard. J'étais triste et seule dans mes appartements. Malgré l'affection que mon père éprouvait à mon égard, il n'a jamais été un grand secours lorsque ma mère s'amusait sur moi avec sa magie. Combien de fois m'avait-il conté des histoires sur un père combattant des dragons puissants pour sauver leur fille bien aimée ? Un milliers de fois. Il était clair, qu'il n'était pas ce genre de père malgré que la noirceur de ma mère commençait à déteindre sur moi. Il essayait de me rassurer, de me consoler, de me soigner. Mais la blessure d'une enfant qui n'a jamais eu un seul geste tendre de sa mère était une des celle qui ne guérissait jamais. J'avais tout tenté pour que ma mère m'aime enfin, qu'elle me témoigne de l'affection, quitte à appeler le service de la fée. Je m'étais mise devant la bonne étoile et l'avait appelé avec tout mon désespoir, mais jamais la fée était venue pour m'aider. J'avais tout simplement 7 ans et une cicatrice était venue me barrer la lèvre lorsque ma mère avait surprise la supercherie de ma petite virée. De nombreuses choses m'étaient arrivée, chaque insolence, virait au cauchemar. Une fois, elle avait tenté de me noyer lorsque j'apprenais à nager ou même m'enfermer pendant des jours dans ma chambre, cela a toujours été ainsi et mon côté rêveur était sorti pour oublier ma triste existence, mon père n'étant quasiment jamais là et ma cruelle de mère en était omniprésente et me haïssais. A travers de ma fenêtre de chambre, je voyageais , imaginant le monde que je pourrais découvrir pour me sentir bien, de fonder un foyer et d'avoir un homme qui m'aimait juste pour moi comme dans les narrations de mon père. Je souffrais et personne ne le voyait, ou ne voulait le voir. Mon coeur se serrait devant cette triste image car je pensais que je ne méritais pas cela.
Chapitre 2 : A Stable Boy
J'ai grandi depuis tous ses fameux épisodes bien mes rêves demeuraient dans mon esprit , vivait en moi, je brillais par l'espoir de pouvoir m'échapper de ma prison. L'équitation fut le meilleur moyen. J'ai toujours adoré monter à cheval, cela me faisait sentir libre , faisait revivre ma part de bonne enfant en moi. Monter à cheval me rendait heureuse et Roccinante me comblait de joie. Cette belle jument alezanne me rendait fière. Tout le monde voyait la différence de mon attitude, je semblais revivre, mon coeur battait, vivait avec mes espoirs, mes rêves et mes chevauchés. Ma bonne humeur n'était pas que le fait de monter à cheval. Non, bien au contraire, j'avais rencontré un bel homme, mon garçon d'étable. Daniel. Dès le premier regard, mon coeur s'était mis à battre à la chamade et une alchimie s'était créée . Un véritable amour, et il faisait battre mon coeur follement, je me sentais heureuse avec lui, forte, invincible, c'était sur lui que je me reposais. Je lui racontais mon enfance. C'était un amour pur, sincère et intense. Je l'aimais comme jamais, je n'avais aimé un homme. Son regarde me donnait de la force et une lumière dans ma vie obscure. Nos cours se soldaient par des baisers enflammés. J'avais su dès le premier regard, qu'il serait l'homme de ma vie et que c'était le destin qui nous avait réuni. Il était mon véritable amour. Mais il avait fallu que j'ai un coeur rempli de bonté pour tout gâcher. Une fois, lorsqu'on s'était retrouvé sur la colline, derrière notre pommier qui scellait notre amour, c'était là, où il m'avait embrassé la première fois, où on avait gravé nos initiales sur le tronc. Un accident, une rencontre. J'avais sauvé sans le savoir le pire démon que j'aimais rien que le premier regard. Blanche-Neige. Je l'avais sauvé d'une mort et ses yeux terrifiés m'avaient transpercé le coeur. Je n'aurais jamais du la sauver, sans le savoir, je venais de me créer une destinée bien plus horrible que mon enfance. Sans le savoir, je venais de me donner une destinée qui allait me faire devenir folle.
3 jours après le sauvetage de la charmante Blanche-Neige, le roi Léopold était venu me voir pour me remercier. Avec toute la modestie dont j'étais capable, j'étais restée humble. J'avais même éprouvé un peu de compassion pour ce vieillard. Il avait l'air bon et honnête, juste envers son peuple mais il avait fallu qu'il demande ma main pour que je devienne sa femme. Paniquée, et horrifiée , j'ai vu ma mère la donner sans aucune hésitation, elle m'avait même laissé un regard menaçant et rempli de froideur. Le soir venu, j'étais allée voir Daniel, mon amour, l'homme de ma vie. J'avais peur et j'étais paniquée, je ne voulais pas me marier à un homme qui était plus vieux que mon père. Je n'avais que 16 ans , j'avais des rêves et des espoirs plein la tête, voulant les vivre avec mon amour qui était sur le point d'exploser lorsqu'il m'avait donné une anneau de selle pour sceller notre promesse de mariage. Je voulais me marier avec lui et pas avec un autre. Hélas, Blanche étai là et elle nous avait vu nous embrasser avec un amour si intense que mon coeur s'était gonflé d'amour. Je lui avais expliqué la raison, celle que je ne pouvais pas devenir sa belle-mère. J'étais encore un enfant, pourquoi me demander de m'occuper d'un autre enfant qui avait juste 6 ans moins que moi. On avait scellé une promesse mais ce qui allait arriver, allait me détruire complètement et j'ai pu que la jeter sur elle.
Le soir de ma fugue, je fus contente et heureuse de le retrouver, de le revoir sans douter que cela serait la dernière fois, qu'il m'embrassera, qu'il m'aimerait et me rassurera. Mes espoirs et mes rêves étaient sur le point de se concrétiser et devenir une réalité. Plus de baisers volés, une vraie liberté pour nous. Ma mère était intervenue et j'avais cru, un seul instant dans notre face à face, qu'elle allait me laisser partir avec lui, vivre mon grand amour. J'avais cru qu'elle pourrait aimer Daniel comme son gendre mais lorsque je vis le même châtiment, qu'elle réservait aux domestiques qui la désobéissaient, j'avais compris. Daniel était mort et mon coeur s'était brisé, complètement. J'ai vu tous mes rêves et mes espoirs se briser un à un. Je voyais la lumière de vie s'éteindre dans ses yeux tandis que je tentais de le sauver avec un baiser du véritable amour, mon coeur m'était douloureux, voulant mourir avec lui. La lumière de son amour qui vibrait dans mon coeur, s'était éteint et je me suis sentie mourir à mon tour.
La seule chose que je voulais faire, c'était de le rejoindre, de ne plus avoir à souffrir aussi brutalement, d'une façon horrible.
Chapitre 3 : A Horrible Wedding
Je fus obligée de me marier avec le vieillard Léopold, le roi qui avait la cinquantaine et moi, je n'avais pas la vingtaine. Mon coeur saignait encore, toutes mes tentatives de partir , s'était résolues par un échec, ma mère et sa magie en était la cause. Mon coeur ne cessait de pleurer la perte d'une belle vie, de Daniel, mon tendre amour. J'étais en colère et morte de chagrin. Contre le monde entier, je l'étais et personne ne bougeait. Personne ne s'était dit qu'une jeune fille aurait dû trouver un homme de son âge, vivre heureux pour toujours. Seule dans mes appartements, ma colère et mon chagrin s'agrandissait, mon coeur saignait d'une hémorragie interne. Je me sentais mal, vraiment mal. J'avais l'impression de mourir à chacune de mes respirations, de mes pas. Ma tristesse et mon désespoir m'avait poussé à passer un marché avec Rumplestilskin . Le soir de mon mariage fut la nuit plus horrible, j'avais perdu ma mère, ma dignité, mon véritable amour, mon bonheur et ma vertu. Le roi m'avait tout pris ainsi que sa fille. Je n'avais plus rien que ma colère et ma tristesse pour me faire vivre.
Des années passaient, et je me sentais seule dans ce château, le roi partait souvent en voyage et me laissait seule. Petite reine, je régnais mais le château restait désert. Parfois il revenait et me gratifiais un tant soit peu de compagnie dans sa chambre. Ce genre de soirées, je les haïssais car je devais faire mon devoir conjugal au lit avec lui. Je n'arrivais pas à le faire. Il ne me touchait pas, il touchait Eva. Il murmurait son nom dans mon oreille et je devais le supporter. Il voulait un héritier de ma part mais je n'ai jamais voulu lui donner. Souvent, il repartait le lendemain en espérant une meilleure nouvelle sur une grossesse ou autre. Jamais, je n'allais lui donner un enfant, je me protégeais pour cela, même si mon coeur se noircissait à vu d'oeil avec les cours de Rumplestilstskin. J'étais seule, personne ne faisait attention à moi, j'étais la reine mais je n'était qu'une prisonnière condamnée à vivre avec un homme qui était âgé de trois fois plus que mon âge, lui donner tout ce qu'il désirait alors que son coeur ne battait que pour une autre. La plupart du temps, Blanche-Neige était mélancolique, et ne me parlait que de sa mère Eva et ce qu'elle aimait faire avec elle. Pour moi, tout était simple, j'étais une remplaçante pour remplacer l’irremplaçable. Mon coeur était toujours douloureux, brisé à tout jamais. La colère et le désespoir me faisait vivre. C'était tout ce qu'il me restait, ce que le roi et sa princesse gâtée ne m'avaient pas pris. Rumplestilstkin me manipulait mais je le laissais faire car j'avais envie du pouvoir, qu'on voit ce que je pouvais faire. J'aimais la magie plus que tout.
Tout s'était enchaîné très vite, mes cours de magies, je devenais de plus en plus puissante de jour en jour, plus ténébreuse et en colère que jamais. Je voulais tuer mon mari plus que tout, il m'avait pris ma vertu, ma liberté, ma jeunesse. Je voulais me venger d'eux, de ce qu'ils m'avaient pris, ce qu'ils m'avaient volé. Je devais leur prendre ce qu'ils avaient de plus cher. J'ai rencontré une fée lorsque j'avais 25 ans, toujours endeuillée par la perte de Daniel , ivre de rage envers le roi et sa fille. Une fée , j'ai rencontré une fée qui m'avait dit que je pouvais aimer de nouveau mais ma colère a été la plus grande chose. Je ne voulais plus aimer. Tous les gens que j'aimais , finissaient par me quitter, en quoi cet homme aurait-il été différent ?
Lors de mes 30 ans, j'avais rencontré un génie, que j'avais manipulé à ma guise, le forçant à tuer mon mari enfin, j'étais libre, j'avais le pouvoir, le trône , la liberté. Enfin, je pouvais tuer Blanche-Neige sans aucune hésitation. Mais la perte des deux grands amours de ma vie avait laissé qu'un trou béant dans mon coeur. Je n'avais plus rien à perdre, la seule chose qui me poussait à vivre, c'était de tuer Blanche-Neige.
Chapitre 4 : Long Live The Evil Queen
Au départ, je ne voulais pas être une méchante, je voulais juste la justice. On m'avait pris ma fille, mon véritable amour , ma liberté. Je devais lui reprendre cela. A cause d'elle, j'avais tout perdu. Je devais qu'elle perd cela ! Peu à peu , j'étais devenue La Méchante Reine, avide de vengeance et de haine envers le monde entier pour m'avoir enlevé les personnes que j'aimais le plus au monde. J'étais cruelle, décimait des villages, rien que pour avoir la peau de Blanche-Neige mais à chaque fois, chaque tentative fut un échec et elle se mariait avec son prince charmant. J'avais essayer de faire le sort noir, la pire malédiction qui n'avait jamais existé, j'avais tué mon père pour lancer cette malédiction et cela avait réussit, tout le monde dans la Forêt Enchantée partit à Storybrooke pour 28 ans d'errance.
Chapitre 5 : Storybrooke And My Little Prince
Suite à ce sort et sa réussite, je m'étais sentie victorieuse et plus seule que jamais. J'étais la seule à savoir la vérité sur tout cela, sur la réalité, seule dans une ville endormie et figée dans le temps. Je ne prenais goût à rien , même pas à faire souffrir Blanche-Neige, alors je laissais les années s'écouler , laissant ce vide dans mon coeur devenir de plus en plus gros, prenant mon estomac, jusqu'à ce que j'ai décidé d'adopter un enfant. Il était vrai que je n'ai jamais appris à être une bonne mère mais mon fils, Henry, j'avais essayé de l'élever du mieux que je pouvais, il illuminait mes journées, je me sentais meilleure, essayant d'être la meilleure possible pour lui, le voyant grandir en intelligence. Il était mon fils, mon petit prince à moi.
10 ans sont passés, de pur bonheur aux côtés de mon fils, je l'ai vu partir, puis revenir avec une femme. Emma, sa mère biologique, j'ai tout fait pour lui et il me remerciait ainsi en ramenant cette femme ? De jour en jours, il s'éloignait de moi car j'étais méchante selon lui, c'était vrai mais je voulais qu'il me voit autrement, comme sa mère. Mais je retombais dans la noirceur et la vengeance, à chaque fois solder par un échec. Puis, lorsque la malédiction fut levée, et la magie était revenue, j'avais essayé de le faire revenir à mes côtés, en essayant de changer complètement, de devenir la mère qu'il méritait d'avoir. Je veux tout faire pour lui quitte à me sacrifier pour mon petit prince, je me battrais jusqu'au bout pour lui.
La vie suit son cours à Storybrooke, je préfère rester à l'écart des gens, pour éviter des problèmes importants. Je ferais ce que Henry me demande de faire bien que je ne me soucie pas vraiment des autres.
Surtout depuis quelque temps, un tremblement de terre a ouvert des crevasses étranges et mystérieuse, je m'inquiétais plus pour Henry que pour les autres habitants mais le danger était là et je ne sais que faire. Dois-je aider ou dois-je les laisser mourir et sauver en protégeant mon fils.